
Depuis une semaine, les élèves de l’école Marie-Curie, à Landerneau, grelottent, en raison d’une chaudière en panne, qui devrait pouvoir être réparée ce mardi.
Pas facile de chauffer les bâtiments anciens d’un groupe scolaire lorsque la chaudière tombe en panne. C’est l’amère expérience que font les élèves de l’école Marie-Curie, située sur les rives de l’Elorn, à Landerneau, côté Garenne, alors que la température extérieure a brutalement chuté au même moment. « Il n’y a pas de chauffage depuis une semaine, il fait 12° dans la classe. Les enfants doivent garder leurs manteaux et même un gant. Les enseignants ont demandé de venir avec des plaids », se désolent les représentants de l’association des parents d’élèves de l’école, expliquant que « certains parents ont dû amener leurs enfants, malades, aux urgences », quand d’autres les ont retirés momentanément de l’école.
Une pièce très attendue
En cause, une panne de la chaudière centrale, détectée rapidement par les services de la Ville, mais qui n’a pu être réparée immédiatement, comme l’explique Anne Tanguy, première adjointe en charge des affaires scolaires : « Les services techniques sont intervenus dès le vendredi 2 décembre 2022 pour changer la carte électronique de la chaudière, mais cela n’a pas suffi à la relancer ». Une pièce doit être remplacée, qui a été commandée vendredi et qui devrait être livrée ce mardi 6 décembre.
Un relevé de température effectué dans l’après-midi en présence des enseignants a indiqué entre 13,6 et 23,6° selon les pièces.
Dans l’impossibilité de transférer tous les élèves dans d’autres locaux, la municipalité a envisagé des solutions alternatives, qui se sont révélées inefficaces. Les chauffages d’appoint se sont heurtés aux limites de capacité de l’installation électrique du groupe scolaire, leur utilisation faisant disjoncter le compteur électrique.
Entre 13,6 et 23,6°
Le problème devrait être réglé sous peu, en attendant que la chaudière puisse être réparée. « Enedis était sur place à 14 h ce lundi », précise l’adjointe, bien consciente de la gêne occasionnée aux enfants et aux familles. En attendant, un souffleur a été installé dans le bâtiment des primaires. Une solution guère satisfaisante, en raison du bruit gênant et de l’impossibilité de faire remonter la température à un niveau constant sur l’intégralité du bâtiment.
« Un relevé de température effectué dans l’après-midi en présence des enseignants a indiqué entre 13,6 et 23,6° selon les pièces. Les différents modes de chauffage resteront en fonction une partie de la nuit », indique Anne Tanguy, en attendant que la chaudière soit de nouveau activée.
Auteur : Laurent Aquilo