Le collectif Digemer qui a été créé à Brest (Finistère), il y a six ans, s’était fixé comme objectif de venir en aide à des familles venues de l’étranger et d’apporter des solutions pour obtenir des logements. Mais également de se lancer dans le long parcours administratif pour obtenir une régularisation.
Le collectif Digemer a été créé à Brest (Finistère), il y a six ans. Avec l’objectif de venir en aide à des familles venues de l’étranger et d’apporter des solutions pour obtenir des logements. Présidé par Jean Le Velly, la structure a le soutien d’élus dont Marion Maury chargée de l’action sociale, mais aussi de donateurs, de bénévoles qui participent aux démarches auprès de l’administration. Des bénévoles qui recherchent des logements disponibles dont certains pouvant être occupés avant d’être détruits.
Scolarisation des enfants
« Ce n’est pas toujours très simple, l’intégration n’est pas immédiate mais le temps qui passe assouplit les relations et dans la plupart des cas il n’y a pas de souci. »
Autre aspect, la scolarisation des enfants dont l’apprentissage de la langue est un objectif majeur. En effet, ces familles seront amenées à obtenir un certificat de français qui fait partie du dossier d’accès à la régularisation. L’accès à ce certificat a été proposé à titre de test à des jeunes français diplômés. Conclusion : tous n’ont pas obtenu le sésame.
Dans le cas de la famille Shabani, venue d’Albanie en 2015, le parcours des deux sœurs est plutôt exemplaire. L’aînée, Mimoza, qui a obtenu son bac avec mention très bien, actuellement en première année de master en management de projets internationaux, a sans doute aussi bénéficié de sa passion pour la lecture confirmée par l’historique de ses 1 000 prêts dans les médiathèques.
La plus jeune, Ambra a suivi et obtenu une licence langues étrangères appliquées, LEA, anglais – chinois.
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