La France insoumise refuse de jouer les supplétifs pour les sénatoriales, en Loire-Atlantique. Elle demande à Johanna Rolland, numéro 2 du Parti socialiste, d’intervenir.
Hors de question de jouer « les supplétifs » de service, « auprès de forces politiques qui ont fait le choix d’affaiblir la Nupes nationalement ». Alors que les élections sénatoriales approchent (le 24 septembre), les Insoumis de Loire-Atlantique se sentent ignorés de leurs partenaires de gauche de la Nupes.
« La fusion de dernière minute des listes de Ronan Dantec et de Karine Daniel s’inscrit parfaitement dans cette stratégie purement locale et à courte vue », dénoncent les Insoumis, qui ont construit une liste pour cette élection.
L’appel lancé à Johanna Rolland
« À aucun moment, la question de la Nupes n’a été mise sur la table des négociations, déplorent-ils. Nos partenaires ne peuvent à la fois nous demander notre appui localement tout en nous effaçant nationalement. »
LFI rappelle qu’elle conditionnait « son soutien aux listes d’union partout en France, à la demande d’être en place éligible sur une seule liste au niveau national ». Des revendications « modestes », mais balayées.
« Nous appelons nos partenaires à la responsabilité, en se tournant vers leurs états-majors afin qu’ils reviennent à la table des négociations et nous demandons à Johanna Rolland d’agir en ce sens, en tant que numéro deux du Parti socialiste. »
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