
Sans réponse de la part du gouvernement à leurs revendications, les artisans des travaux publics ont pris la décision de poursuivre le blocage du dépôt pétrolier à Brest. Un mur de terre a été dressé.
Ce samedi 10 février 2024, un mur de terre de plus de deux mètres de haut se dresse rue Alain-Colas, à Brest, juste après le rond-point avec la rue Monjaret-de-Kerjégu. « On l’a monté dès vendredi soir », glisse Stéphane Jézéquel, l’un des représentants du mouvement des artisans des travaux publics (TP) dans le Finistère.
Passablement énervés par l’absence de réponse du gouvernement à leurs revendications, parmi lesquelles celle, espérée, sur l’annulation de l’augmentation de la taxe sur le gasoil non routier (GNR), les professionnels ont donc décidé de renforcer leur blocage du dépôt pétrolier de Brest ce week-end, comme annoncé. Seul un espace, pour laisser passer les véhicules de secours, a été laissé sur le côté de la chaussée.
Sur le promontoire, quatre grands poteaux de bois ont été plantés : « On va y afficher un message », pointe, sourire crispé, Stéphane Jézéquel. « On aurait préféré ne pas en arriver là… Mais on ne nous laisse pas le choix ! ». Une réponse du ministère de l’Économie et des finances est attendue dans la journée de lundi. « Sans quoi, on continuera », promettent les artisans des TP.
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