Sud santé et la CGT appellent à une nouvelle manifestation, vendredi 16 décembre 2022, au moment ou le conseil de surveillance de l’hôpital se réunira et après le dépôt d’un second danger grave et imminent aux urgences de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) par les syndicats.
« Plusieurs personnels hospitaliers estiment que l’insécurité des soins est toujours d’actualité, d’autant plus depuis le dépôt d’un second danger grave et imminent aux urgences, le 8 décembre 2022 », déclarent Éric Adam, du syndicat Sud santé et David Vendé de la CGT. Ils ont décidé d’organiser une nouvelle journée de manifestation à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), « pour alerter les autorités de tutelle et surtout les citoyens », vendredi 16 décembre 2022, de 14 h 45 à 17 h.
Une unité d’aval de 20 lits demandée
« Si une flambée épidémique devait se réaliser au centre hospitalier, nous multiplierons malheureusement les risques à tous les niveaux. » Les syndicats sollicitent toujours la création d’une unité d’aval spécifique de 20 lits, « pour désengorger les urgences en cas de pic d’activité, et d’un pool de personnels non médicaux notamment concernant tous les métiers en tension, à hauteur de 50 postes temps plein ».
Décès d’un patient, aucune réponse
Les syndicats déplorent de n’avoir aucun retour du président du conseil de surveillance et de l’Agence régionale de santé de Bretagne, sur leur demande de rencontre, après le décès d’un patient aux urgences, dans la nuit du 17 au 18 novembre 2022.
« Cela est fort dommageable et les personnels hospitaliers s’interrogent quant à cette absence de réponse. Depuis, un nouveau danger grave et imminent a été déposé le 8 décembre, après un nouveau pic d’activité aux urgences, ayant conduit à des risques professionnels majeurs et à de l’insécurité dans les soins pour des patients. »