
Le passage du budget le plus austéritaire depuis 25 ans (grâce à la non-censure du PS et du RN), et la rapacité du capital inspirée par la méthode « Trump », provoquent parmi les travailleurs et la jeunesse de ce pays une résistance qui fuse dans de nombreux endroits.
Par la rédaction d’IO
Dans les écoles, confrontées à un plan massif de fermetures de classes dans toute la France, une véritable traînée de poudre parcourt des départements entiers comme en Haute-Loire, dans l’Yonne, en Côte-d’Or et encore dans le Tarn, pour ne citer que ceux-là, car la liste ne cesse de s’allonger.
Cette mobilisation voit des tracteurs agricoles venir à la rescousse, et même l’occupation de ronds-points à la manière des Gilets jaunes, des écoles souvent bloquées par les parents d’élèves eux-mêmes, qui, avec les enseignants, prennent les choses en main. Les représentants locaux du ministère sont littéralement assaillis, et parfois contraints, face à cette mobilisation inédite, d’annuler les fermetures en urgence. Le fil Telegram d’Informations ouvrières, avec des informations pourtant partielles, en donne une image saisissante.
Les étudiants, quant à eux, commencent à manifester, comme à Rennes, où ils étaient un millier dans la rue le 6 février, ou encore à Nantes. Dans plusieurs universités, des assemblées générales se tiennent pour organiser le combat contre les coupes budgétaires et la sélection.
Les salariés ne sont pas en reste. A Cholet (Maine-et-Loire), les agents de l’agence Pôle emploi, en grève à 80 %, font céder en quelques heures la direction locale et obtiennent satisfaction de leurs revendications, le 6 février.
Le 6 février encore, dans les Pays-de-Loire, les salariés du groupe mutualiste Vyv étaient aussi en grève contre la remise en cause de leurs doits concernant le temps de travail.
A Hutchinson (groupe Total), la grève se poursuit Persan (Val-d’Oise) pour les salaires.
Dans les magasins Lidl, une grève nationale illimitée a commencé le 7 février pour les salaires et contre le projet d’ouverture le dimanche.
Et pendant ce temps, Binet, Souillot, Léon et autres revendiquent la « stabilité » avec les patrons, dans le « conclave », sous la houlette de Macron et Bayrou, leur permettant ainsi de continuer leur sale besogne. Est-il besoin de commenter ?
°°°
Source: https://infos-ouvrieres.fr/2025/02/07/une-resistance-qui-sapprofondit-chaque-jour/
URL de cet article: https://lherminerouge.fr/une-resistance-qui-sapprofondit-chaque-jour-io-fr-7-02-25/