
Communiqué du Gouvernement de la République Bolivarienne du Venezuela
La République Bolivarienne du Venezuela, dénonce et rejette catégoriquement le vol et l’enlèvement d’un nouveau bateau privé qui transportait du pétrole vénézuélien ainsi que la disparition forcée de son équipage, commis par des militaires des États-Unis d’Amérique dans les eaux internationales.
Cet événement grave de piraterie implique la commission flagrante du délit prévu à l’article 3 de la Convention pour la répression des actes illégaux contre la sécurité de la navigation maritime de 1988 ainsi qu’une grossière violation de l’article 2 de la Charte des Nations unies, de l’article 2 de la Convention de Genève sur la haute mer et de la déclaration relative au principe du droit international concernant les relations d’amitié et la coopération entre les Etats, entre autres règles du droit international applicables.
Le modèle colonialiste que cherche à imposer le Gouvernement des États-Unis, avec cette sorte de pratique jouera et sera vaincu par le peuple vénézuélien. Le Venezuela continuera d’avancer dans sa croissance économique en cimentant ses 14 moteurs et le développement de son industrie des hydrocarbures de manière indépendante et souveraine.
La République Bolivarienne du Venezuela réaffirme que ces actes ne resteront pas impunis et qu’elle prendra toutes les mesures aussi s’imposent, y compris une dénonciation devant le Conseil de Sécurité des Nations unies, d’autres organismes multilatéraux et les Gouvernements du monde. Le droit international s’imposera et les responsables de ces faits graves répondront devant la justice et devant l’histoire de leur action criminelle.
Caracas, 20 décembre 2025
Le Gouvernement de Donald Trump a répondu à un article publié samedi par le New York Times dans lequel le journal indique que le super pétrolier Centuries, intercepté ce samedi, ne figurait pas sur la liste de sanctions officielles.
La porte-parole adjointe de la Maison Blanche, Anna Kelly, a affirmé que ce bateau opérait sous « faux pavillon » et faisait partie d’une « flotte dans l’ombre » conçue pour le trafic de brut.
Selon Kelly, le bateau transportait du pétrole appartenant à la compagnie d’État Petróleos de Venezuela (PDVSA), ce qui en faisait automatiquement une cible de l’opération Lance du Sud.
« Ce pétrolier contenait du pétrole de PDVSA sanctionné. C’était un bateau sous faux pavillon qui opérait comme une partie de la flotte fantôme vénézuélienne pour faire du trafic de pétrole volé », a-t-elle dit en réponse à l’article du New-York Times.
La révélation du New York Times a mis en doute la base juridique de l’opération en suggérant que les garde-côtes et le ministère de la guerre avaient agi sans ordre administratif du Bureau de Contrôle des Actifs Étrangers (OFAC).
Mais la Maison-Blanche a méprisé ces critiques en arguant que la provenance du brut et l’utilisation d’une identité maritime frauduleuse sont des raisons suffisantes pour intercepter un bateau en mer.
Auparavant, l’agence Bloomberg avait confirmé que les 2 000 000 de barils de pétrole qui se trouvaient à bord appartenaient à une entreprise chinoise.
Malgré les avertissements, concernant d’éventuelles violation du droit international et de la libre navigation, le ministre de la guerre, Pete Hegseth, a confirmé que les opérations d’interception se poursuivraient sans relâche.
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Source en espagnol:
http://www.cubadebate.cu/noticias/2025/12/21/washington-responde-a-informe-de-the-new-york-times-sobre-segundo-buque-robado-a-venezuela/
Source en français (traduction de Françoise Lopez): https://bolivarinfos.over-blog.com/2025/12/venezuela-les-etats-unis-interceptent-un-second-petrolier.html
URL de cet article: https://lherminerouge.fr/venezuela-les-etats-unis-interceptent-un-second-petrolier-bolivarinfos-22-12-25/
