Venezuela : Les États-Unis reconnaissent Edmundo Gonzalez comme président élu
Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine–Bolivar infos
Le chancelier du Venezuela, Yvan Gil Pinto, a condamné mardi la reconnaissance de l’ancien candidat d’opposition à la présidence, Edmundo Gonzalez, comme président élu aux élections du 28 juillet dernier par le Gouvernement des États-Unis (USA).
Washington s’est prononcé officiellement par l’intermédiaire de l’actuel secrétaire d’État, Anthony Blinken, qui a affirmé sur son compte X que « le peuple vénézuélien s’est prononcé fermement le 28 juillet et a nommé Edmundo Gonzalez Urrutia élu. La démocratie exige le respect de la volonté des électeurs. »
L’affirmation de Blinken est totalement absurde et contraire à tout principe démocratique car l’autorité électorale vénézuélienne a nommé Nicolas Maduro président du pays avec 51,20 % des voix, ce qui représente 5 150 092 électeurs.
Gonzalez a obtenu 42,2 % des voix, ce qui représente 4 445 978 voix.
À propos de la position de Washington, Gil Pinto a écrit sur sa chaîne Telegram : « Le seul endroit dont on ne revient pas est le ridicule, »
« Mais Blinken, ennemi avoué du Venezuela, insiste pour le faire à nouveau, maintenant, avec un Guaido 2.0 soutenu par des fascistes et des terroristes soumis à la politique étasunienne discréditée, », a-t-il ajouté.
Et le chancelier vénézuélien a souligné que, pendant les quelques jours qu’il reste à Blinken comme secrétaire d’État, « il devrait se consacrer à réfléchir sur ses échecs, se défaire des complexes impériaux et coloniaux, et aller écrire ses mémoires sur la façon dont la Révolution Bolivarienne lui a fait mordre la poussière de la défaite comme à ses prédécesseurs. »
Pour sa part, le secrétaire exécutif de l’Alba–TCP, Jorge Arreaza, à condamner aussi la reconnaissance de Gonzalez, comme président et du Venezuela et sur son compte Telegram, il a évoqué le dicton populaire qui dit que « l’homme et le seul animal qui trébuche deux fois sur la même pierre ».
Source en espagnol :
Source en français : http://bolivarinfos.over-blog.com/2024/11/venezuela-les-etats-unis-reconnaissent-edmundo-gonzalez-comme-president-elu.html
Venezuela : Une nouvelle loi des États-Unis renforce le blocus
Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine–Bolivar infos
Le projet de loi HR. 825 a été proposé par le futur conseiller à la sécurité du président élu Donald Trump, Mike Waltz, qui, de plus, est membre de la chambre des représentants des États-Unis.
Ce projet est composé de deux articles : le premier interdit aux entreprises de négocier avec le Venezuela sous peine d’être sanctionnées et l’autre dit que le département d’État pourra faire des exceptions. Ce projet a été appelé « loi Bolivar » pour offenser l’identité et l’histoire du Venezuela dont le projet de liberté est basé sur les idées de Simon Bolivar.
La loi HR 825 cherche à « accroître l’imposition criminelle de mesures coercitives unilatérales contre la République bolivarienne du Venezuela ».
Face à cela, Rodríguez a fait remarquer que « les sanctions sont des crimes contre l’humanité parce qu’elles visent à exterminer la liberté économique, mais c’est la révolution chaviste qui défend les intérêts des Vénézuéliens ».
« Nous allons à nouveau les vaincre et leur faire mordre la poussière de la défaite. C’est une loi ou un acte destiné à insister et à persister dans certaines des actions les plus agressives, qu’ait connu le Venezuela : des sanctions qui constituent des crimes contre l’humanité, », a-t-il ajouté.
Et il a affirmé que le pays « pourra faire avancer une économie qui défende les Vénézuéliens » malgré ces restrictions.
De plus, il a indiqué que bien qu’ils disent que ces mesures n’affectent que le Gouvernement, elles causent aussi des dommages « aux non chavistes » et à ceux qui « ne se mêlent pas de politique. »
Source en espagnol :
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