Pour leur déplacement en Ille-et-Vilaine, près de Rennes, à l’occasion de la rentrée scolaire, ce lundi 4 septembre, Élisabeth Borne, la Première ministre, et Gabriel Attal, ministre de l’Éducation nationale, sont venus de Paris en avion. Un mode de déplacement critiqué par la gauche et les écologistes.
Un déplacement qui ne passe pas. Pour assister à la rentrée scolaire, qui a vu ce lundi 4 septembre 2023 près de 12 millions d’élèves faire leur retour à l’école, Élisabeth Borne, la Première ministre, accompagnée de Gabriel Attal, ministre de l’Éducation nationale, a choisi l’avion.
Parti de Paris tôt dans la matinée, le cortège gouvernemental a donc rallié l’Ille-et-Vilaine, où il a visité une école et un lycée, en Falcon du gouvernement, selon une information de BFMTV.
Une « hypocrisie » pour les écologistes
Ce mode de transport a été critiqué sur les réseaux sociaux par des internautes et des personnalités politiques, provenant de la gauche et des écologistes. « Pour leur rentrée scolaire à Liffré, Gabriel Attal et Élisabeth Borne ont préféré le vol de 38 minutes en avion présidentiel au TGV d’1h30 pour Rennes », a fustigé François Ruffin, le député insoumis de la Somme.
Cyrielle Chatelain, la cheffe des députés écologistes à l’Assemblée nationale, a de son côté parlé d’une « hypocrisie », comme le précise l’AFP. « Quand on a réellement pris conscience de la catastrophe climatique, on ne prend pas l’avion lorsqu’on peut faire le trajet en 1 h 30 avec le train », a-t-elle ajouté.
Un « planning chargé »
Interrogée par 20 minutes , la communication de la Première ministre s’est justifiée en évoquant « un planning chargé » et le besoin d’être rapidement de retour à Paris. En temps normal, Élisabeth Borne « prend la voiture, pour tous les déplacements de moins de trois heures », a rappelé au média, une autre conseillère. Des « raisons de sécurité » ont également été avancées.
Le gouvernement encourage par ailleurs l’usage du train en interdisant certains vols commerciaux lorsqu’existe une alternative ferroviaire de moins de 2 h 30, rappelle l’AFP.
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