Les accès à la gare ayant été bloqués avant l’arrivée des manifestants, ces derniers ont emprunté la passerelle pour descendre sur les voies. Ils y sont restés une bonne demi-heure, perturbant ainsi le trafic SNCF.
Près de 8 000 personnes ont défilé ce jeudi 23 mars dans les rues de Morlaix pour dire non, une fois de plus, à la réforme des retraites. Point d’orgue de cette mobilisation : l’envahissement de la gare et des voies ferrées. Retour en images.
Ces dernières semaines, la mobilisation contre la réforme des retraites s’essoufflait un peu dans le Pays de Morlaix. L’utilisation du 49.3 par le gouvernement, pour la faire passer sans vote à l’Assemblée nationale, lui a redonné de la vigueur. Quant à l’intervention télévisée du Président Macron, mercredi, elle a tout simplement fait monter la pression d’un cran. Ce jeudi 23 mars, pas moins de 8 000 personnes, selon notre comptage (6 000 selon la police, 10 000 selon les syndicats), ont bruyamment défilé dans les rues de Morlaix. Contrairement aux habitudes, le cortège, pour la première fois composé de nombreux jeunes, s’est dirigé vers la gare après un stop devant la permanence de la députée macroniste Sandrine Le Feur. Plusieurs dizaines de manifestants ont alors envahi les voies. Tout est rentré dans l’ordre vers 13 h 30.
Tout au long du parcours, les hommes de la CGT Cheminots ont joué de leur « patator » pour faire le maximum de bruit. Des détonations qui sonnaient comme un avertissement au gouvernement : « La retraite à 64 ans, c’est toujours non ».Blouse blanche de soignante sur le dos, bonnet rouge sur la tête, gwenn ha du et pancarte explicite à la main : cette manifestante morlaisienne ne « lâchera rien ».Au petit jeu des slogans les plus trash, cette manifestante arrive sans problème sur le podium.C’est devenu une habitude. Ce jeudi 23 mars, le cortège d’opposant morlaisiens à la réforme des retraites s’est arrêté plusieurs minutes sous les fenêtres de la permanence de la députée macroniste Sandrine Le Feur, protégée par plusieurs policiers.À la surprise des forces de l’ordre qui encadraient le cortège, ce dernier s’est scindé en deux au niveau de la place Emile-Souvestre. Une partie des manifestants a suivi le circuit classique, en empruntant la rue Carnot. L’autre s’est engouffrée dans la rue Gambetta, direction la gare, où le parvis a rapidement été envahi.Quelque 8 000 personnes (6 000 selon la police et 10 000 selon les syndicats) ont défilé ce jeudi 23 mars dans les rues de Morlaix, au départ de la place Puyo. C’est bien plus que lors des précédents rassemblements, preuve que l’intervention du Président Macron, mercredi, à la télévision, est loin d’avoir calmé les ardeurs des manifestants. Ce serait même plutôt le contraire.Peu avant 13 h, plusieurs dizaines de manifestants ont envahi la gare de Morlaix et sont descendus sur les rails. Ils y sont restés une trentaine de minutes sous la pluie, pas mécontents de ce « fait d’armes ». Rares sont en effet les actions de ce type dans la cité du viaduc.S’ils ont perturbé le trafic SNCF en envahissant la voie ferrée à la gare de Morlaix, les manifestants sont restés calmes et pacifiques. Aucun débordement, aucune casse à déplorer.Une fois n’est pas coutume, la CGT du centre hospitalier des Pays de Morlaix était bien représentée dans le cortège, ce jeudi 23 mars.Ce jeudi 23 mars, comme lors des précédentes manifestations contre la réforme des retraites, les manifestants morlaisiens ont utilisé beaucoup de fumigènes de long du parcours.Fort du succès de cette mobilisation du 23 mars (neuvième journée d’action nationale), l’intersyndicale du Pays de Morlaix entend poursuivre « le combat » contre la réforme des retraites du gouvernement Borne. De nouvelles manifestations sont à prévoir. Ainsi que des actions ciblées de « blocage de l’économie ».
