Mercredi 16 novembre, au soir, une dizaine de salariés de Securitas, sous-traitant de Naval Group, se sont mis en grève illimitée. Ils dénoncent notamment des problèmes de salaires.
Depuis mercredi 16 novembre 2022, au soir, la dizaine de salariés de Securitas qui travaillent au niveau d’un PC sécurité de Naval group sont en grève illimitée. Un PC qui doit surveiller près de 3 000 personnes et 25 bâtiments. Jeudi, vers 7 h, ils ont manifesté devant la porte Cafarelli.
Depuis la reprise du marché par Securitas en mai 2022, ils dénoncent de nombreux problèmes liés notamment aux rémunérations des salariés. « Il y a des disparités, explique un des employés qui y travaille depuis près de quinze ans. Aujourd’hui, il y a par exemple des personnes présentent depuis peu qui ont un coefficient largement plus élevé que le mien ». Il ajoute à cela les primes de nuit et de week-end qui sont calculées sur une base en dessous du Smic.
« Il n’y a pas de dialogue »
Les salariés, soutenus par la CGT, demandent la résolution impérative de tous leurs problèmes de salaires (fériés décomptés à créditer, primes à restaurer sur les heures complémentaires et congés payés à créditer pour les sans soldes). Mais aussi la prise en compte des différents manquements au niveau des tenues (tenue complète pour chacun des agents et coordination des tenues pantalon bleu comme la veste, chaussures…).
Sans retour des responsables de Securitas, ils se sont rendus à l’agence de Brest, jeudi matin, mais ils n’ont pas été reçus. « Il n’y a pas de dialogue. Tout est fermé. On a l’impression que les responsables sont dépassés. Je viens même d’apprendre que la direction nationale de la société n’est même pas au courant de notre grève ». Malgré plusieurs tentatives, nous ne sommes pas parvenus à joindre un responsable de Securitas.