À Brest, grève au service de néonatalité de la clinique Keraudren. ( LT.fr – 21/06/22 – 20h49 ) 

« Il n’y a qu’une seule puéricultrice de jour comme de nuit dans ce service qui accueille jusqu’à six bébés prématurés », dénonce une infirmière.
« Il n’y a qu’une seule puéricultrice de jour comme de nuit dans ce service qui accueille jusqu’à six bébés prématurés », dénonce une infirmière.

Après les urgences, c’est désormais le service de néonatologie de la clinique de Keraudren, à Brest, qui a entamé un mouvement de grève.

Un nouveau conflit social frappe depuis ce lundi 20 juin 2022, la clinique Keraudren à Brest. Après les urgences dont la grève attaque sa troisième semaine, c’est désormais le service de néonatologie de la clinique qui a entamé un mouvement de grève ce lundi 20 juin 2022 pour dénoncer des conditions de travail qui ne permettent pas d’accueillir les bébés prématurés et leur maman en toute sécurité. Les salariés de ce service dénoncent un manque de moyens humains et matériels, peu ou prou les mêmes revendications que leurs collègues des urgences. « Il n’y a qu’une seule puéricultrice de jour comme de nuit dans ce service qui accueille jusqu’à six bébés prématurés, dénonce une infirmière. Et dans ces conditions, il est impossible d’exercer correctement notre métier ».

Mouvement reconduit

Les premières discussions avec la direction n’ont pas été satisfaisantes. « Il n’y a aucun engagement sur les moyens matériels, ni sur les augmentations de salaires, juste un poste supplémentaire de puéricultrice proposé à l’essai pour les trois mois d’été », détaille Rozenn Cariou, déléguée CGT Santé Privée Brest. Faute de proposition satisfaisante, le mouvement est reconduit jusqu’au 28 juin.

Source : letelegramme.fr

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