À Brest, la CGT dénonce « les violences policières » survenues le jeudi 10 novembre après la manifestation. ( LT.fr – 11/11/22 – 15h24 )

Une trentaine de membres du collectif « AG des luttes » étaient présents jeudi soir devant les grilles du commissariat pour demander de relâcher les deux hommes placés en garde à vue.
Une trentaine de membres du collectif « AG des luttes » étaient présents jeudi soir devant les grilles du commissariat pour demander de relâcher les deux hommes placés en garde à vue. (Le Télégramme/Jean-Luc Padellec)

Après la vive altercation à Brest entre des étudiants et la police, le jeudi 10 novembre 2022, à l’issue de la manifestation pour l’augmentation des salaires, la CGT pointe du doigt les forces de l’ordre.

L’Union départementale de la CGT réagit au lendemain des échauffourées qui ont opposé étudiants et policiers, le jeudi 10 novembre 2022, à Brest, après la manifestation pour l’augmentation des salaires.

Dans un communiqué, le syndicat déclare : « L’Union départementale des syndicats CGT du Finistère dénonce toutes les formes de violence, quelles qu’elles soient. Les violences policières ne font pas exception. Jeudi 10 novembre, des manifestations intersyndicales CGT FSU Solidaires, Union pirate et organisations de lycéens se sont tenues dans ce département. À Brest, en fin de cortège, des jeunes manifestants ont connu l’inacceptable. Encerclés, violentés et méprisés par une police déchaînée, ces jeunes sont victimes de l’insupportable. La CGT a pu constater le calme de la manifestation, comme elle a soutenu la colère de ces jeunes qui souffrent du mépris que les politiques leur assènent. Oubliés dans les décisions politiques, ils sont aussi les héritiers d’une situation économique et écologique qui justifie leur rejet du capitalisme. Légitimes dans leur colère pacifiste, les jeunes devaient être protégés par la police. Elle aura fait l’inverse en les frappant sans retenue ».

« Une décision violente inutile »

La CGT, en outre, déclare soutenir « les trois jeunes violemment interpellés par des forces de police dont l’exemplarité n’aura pas été au rendez-vous. Ces mêmes fonctionnaires portent aussi la responsabilité du désordre occasionné par une décision violente inutile, dans un cadre que l’intersyndicale maîtrisait ».

Une vision de la situation qui n’était pas partagée, jeudi, par le commissaire Hoarau, qui a assuré que le « groupe a déambulé en dehors de tout cadre déclaré, en allant jusqu’au port. Ils ont attiré l’attention en gênant la circulation, et en effectuant de l’affichage sauvage. Ce sont des infractions, et c’est pourquoi nous sommes intervenus pour contrôler l’identité de celui qui était l’auteur principal de l’affichage sauvage. On a alors été pris à partie ».

Il a ajouté que deux des trois jeunes interpellés ont été placés en garde à vue car ils « se sont opposés physiquement au contrôle de la police ».

Source : À Brest, la CGT dénonce « les violences policières » survenues le jeudi 10 novembre après la manifestation – Brest – Le Télégramme (letelegramme.fr)

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