Les agents du siège de la CPAM du Finistère, à Bellevue, à Brest, ont débrayé ce mardi matin, à l’occasion d’une visite des parlementaires finistériens. Ils réclament des revalorisations salariales.
Ce mardi 26 septembre 2023, les agents répondaient à un appel de l’intersyndicale CGT, FO, et CFDT de la CPAM du Finistère, à Brest. (Photo Le Télégramme/Pierre Chapin)
Ça tousse, à Brest, du côté de la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) du Finistère. Ce mardi 26 septembre 2023, les syndicats (CGT, FO, CFDT) ont appelé les agents à manifester leur colère à l’occasion de la visite des députés et sénateurs Finistériens au siège départemental, rue de Savoie, dans le quartier de Bellevue à Brest.
Un appel faiblement suivi, puisque seuls une vingtaine d’agents (sur les 300 du site) se sont mobilisés ce mardi matin, rejoints par une poignée de collègue du site de Quimper.
Boycott des instances locales
« On réclame des moyens et des salaires. On a obtenu 3,5 % en 2022, on nous propose aujourd’hui 1,5 % pour 2023, avec une rétroactivité au 1er juillet. Inacceptable : on demande une augmentation au niveau de l’inflation, avec une rétroactivité au 1er janvier 2023 », exposait Vincent Bienvenue, délégué syndical CGT et secrétaire du Comité social et économique (CSE) du siège départemental de la CPAM.
Les syndicats ont obtenu de pouvoir exposer leurs doléances devant les parlementaires, lors d’une entrevue de quinze minutes. Ils en ont profité pour annoncer à leur direction qu’ils boycotteraient les instances représentatives locales à partir de ce jeudi : « Afin d’obliger notre direction à faire remonter nos revendications au niveau national ».
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