À Carhaix, plus de 200 personnes défilent pour plus de justice sociale (LT.fr 13/10/2023)

À l’appel de l’intersyndicale plus de 200 personnes sont descendues dans les rues de Carhaix ce vendredi 13 octobre dans le cadre d’une journée européenne « contre l’austérité, pour les salaires et l’égalité femmes-hommes ».

Quatre mois après la dernière journée de mobilisation contre la réforme des retraites, les manifestants ont à nouveau battu le pavé carhaisien pour demander plus de justice sociale. (Le Télégramme/Nathalie Com)

Après le mouvement unitaire contre la réforme des retraites, l‘intersyndicale formée à cette occasion repart sur le front social. Des manifestations sont organisées à l’échelle du continent ce vendredi 13 octobre 2023 « contre l’austérité, pour les salaires et l’égalité femmes-hommes ».

Marie-Charlotte Toulouzan (CGT), Sophie Lévénez (CFDT) et Sylvain Madec (Solidaires) ont pris la parole au nom de l’intersyndicale.
Marie-Charlotte Toulouzan (CGT), Sophie Lévénez (CFDT) et Sylvain Madec (Solidaires) ont pris la parole au nom de l’intersyndicale. (Le Télégramme/Nathalie Com)
Les manifestants se sont rassemblés vers 10 h 30 devant la Maison des syndicats.
Les manifestants se sont rassemblés vers 10 h 30 devant la Maison des syndicats. (Le Télégramme/Nathalie Com)

À Carhaix, à l’appel de la CGT, de la CFDT et de Solidaires, relayé par plusieurs partis politiques, plus de 200 personnes (250 selon la CGT) ont ainsi battu le pavé après s’être rassemblées à 10 h 30 devant la Maison des syndicats. « C‘est le chapitre II du combat contre la réforme des retraites qui débute », glissait un manifestant avant les prises de parole. « L’idée est d’ancrer l’intersyndicale dans la continuité afin de faire entendre les revendications », opine Bernard Bloyet, secrétaire de l’Union locale CGT. Pierre Moal de la CFDT ne dit pas autre chose. « L’amélioration des conditions de travail, le relèvement des bas salaires et des petites retraites, la défense des services publics sont des combats communs. Il faut faire en sorte de se retrouver sur l’essentiel ».

Après la prise de parole, les manifestants ont défilé dans les rues de Carhaix pour demander plus de justice sociale dans le cadre d’une journée européenne « contre l’austérité, pour les salaires et l’égalité femmes-hommes ».
Après la prise de parole, les manifestants ont défilé dans les rues de Carhaix pour demander plus de justice sociale dans le cadre d’une journée européenne « contre l’austérité, pour les salaires et l’égalité femmes-hommes ». (Le Télégramme/Nathalie Com)

Détermination intacte

Si le nombre des manifestants est moindre que lors des rassemblements contre la réforme des retraites, leur détermination ne faiblit pas. « Elle est même plus approfondie puisque la situation ne fait que se dégrader. Les gens n’ont plus les moyens de se nourrir, de se loger, de se soigner », fustige Marie, infirmière à la retraite. Le rejet de la politique du président est pour bon nombre de manifestants une raison de rejoindre le mouvement ce vendredi. « On est là contre la vie chère, contre la réforme des retraites, contre tout ce que fait Emmanuel Macron », assure Nathalie, venue de Châteauneuf-du-Faou avec son mari. » C’est très difficile pour tout le monde et à partir du moment où on a la capacité et la possibilité d’émettre un avis critique, il faut le faire », estime ce dernier, enseignant à la retraite.

Pour une égalité femmes-hommes

Dans le cortège, la présence de quelques élèves du lycée Diwan ne passe pas inaperçue. Parmi eux, Manech et Yolan, qui sont déjà des habitués de la lutte. « Nous avions déjà participé à quelques rassemblements contre la réforme des retraites, glissent les lycéens venus « défendre leur avenir et l’égalité salariale et professionnelle femmes-hommes ».

Des lycéens de Diwan sont présents dans le cortège, dont Manech et Yolan, qui s’étaient déjà mobilisés lors des manifestations contre la réforme des retraites.
Des lycéens de Diwan sont présents dans le cortège, dont Manech et Yolan, qui s’étaient déjà mobilisés lors des manifestations contre la réforme des retraites. (Le Télégramme/Nathalie Com)

C’est également l’un des chevaux de bataille de l’intersyndicale, qui demande que « cesse cette situation injuste ». « Les études sur les inégalités professionnelles montrent que l’écart salarial entre les hommes et les femmes est de l’ordre de 22 % en faveur des premiers. Précarité, bas salaires, temps partiel subi restent encore et toujours l’apanage des femmes », fustige ainsi Sophie Lévénez (CFDT), qui a pris la parole au nom de l’intersyndicale aux côtés de Sylvain Madec (Solidaires) et Marie-Charlotte Toulouzan (CGT).

Après être passé devant la gare et avoir remonté la rue principale, le cortège arrive devant la Maison des services au public. Comme un symbole car la défense des services publics est l’un des chevaux de bataille des manifestants.
Après être passé devant la gare et avoir remonté la rue principale, le cortège arrive devant la Maison des services au public. Comme un symbole car la défense des services publics est l’un des chevaux de bataille des manifestants. (Le Télégramme/Nathalie Com)

L’intersyndicale a également réaffirmé son refus de toute régression sociale et demandé plus de justice sociale avant de donner le départ du défilé. Le cortège des manifestants a pris la direction de la gare avant de remonter la rue principale et de passer devant la Maison des services au public (MSAP).

Auteur :  Nathalie Com

Source : À Carhaix, plus de 200 personnes défilent pour plus de justice sociale | Le Télégramme (letelegramme.fr)

URL de cet article : https://lherminerouge.fr/a-carhaix-plus-de-200-personnes-defilent-pour-plus-de-justice-sociale-lt-fr-13-10-2023/

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *