Fusillés par les Allemands, le 22 octobre 1941, près de Châteaubriant, Pierre Guéguin et de Marc Bourhis, instituteurs, ont été honorés, une nouvelle fois, ce mardi 5 novembre, par les anciens combattants de l’UNC (Union nationale des anciens combattants) et de la Fnaca (Fédération nationale des anciens combattants en Algérie). L’assemblée composée également des familles, d’élus locaux et de représentants de la nation s’est retrouvée devant leurs tombes, au cimetière du centre-ville de Concarneau.
Tous se sont ensuite rendus au lycée Pierre-Guéguin qui a donné son nom à l’ancien maire de Concarneau. Ils y ont retrouvé un petit groupe de lycéens qui chérissent eux aussi leur mémoire. « Pierre Guéguin était dévoué à la cause publique. Il nous a montré que son courage et sa foi en la France dépassaient sa propre existence », a rappelé le maire de Concarneau. Et de préciser : « Le devoir de mémoire est une noble tâche qui nous aide à comprendre, jour après jour, d’où nous venons et nous aide à bâtir ensemble, ce vers quoi nous voulons aller ».
Devoir de mémoire
Pour prolonger ce temps de mémoire indispensable, la flamme du soldat inconnu sera ravivée le mercredi 21 novembre, place de l’Hôtel de ville, en présence de collégiens, de lycéens, des jeunes membres du conseil municipal des enfants et des Forces armées. « Nous devons à tous les combattants, une part de notre liberté présente, passée et future », a conclu l’édile. Membres tous deux de l’UNC, les porte-drapeaux Loïc Ollivier et Daniel Tocquet ont rappelé eux aussi l’importance du souvenir et de la transmission : « Il est essentiel de rendre hommage, tous les ans, à Marc Bourhis et à Pierre Guéguin. Déjà pour leurs familles. Ce sont des gens qui ont marqué le territoire ».
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