Des professeurs de l’université de Brest (Finistère), majoritairement de la faculté de sports, réclament une revalorisation de leurs primes, pour qu’elles soient similaires à celle des enseignants-chercheurs. Pour cela, ils refusent depuis les vacances scolaires d’assurer leurs missions d’encadrement.
Pour répondre aux besoins de certaines filières, les universités engagent des professeurs du secondaire (collèges et lycées) pour assurer les enseignements. Ces professeurs sont particulièrement nombreux dans les filières sportives comme Staps ou bien les IUT.
À l’université de Brest (Finistère), « nous représentons 50 % des enseignants en Staps », explique Sébastien Harel, enseignant en EPS.
Pas d’augmentation
Ces professeurs, qui n’ont pas le même statut que les enseignants-chercheurs, assurent des missions d’encadrement « alors qu’on n’y est pas obligé », précise Sébastien Harel. Pour cela, ils touchent des primes, qui jusqu’à présent étaient les mêmes que les enseignants-chercheurs.
« Depuis 2020, les enseignants-chercheurs ont eu une augmentation, mais nous n’avons pas suivi. C’est un manque de reconnaissance de notre travail », estime le professeur d’éducation physique.
En juillet 2023, une cinquantaine d’entre eux a alors décidé de ne plus assurer les tâches d’encadrement comme la gestion de promotions, la création des emplois du temps… « Avec cette mobilisation nationale, à l’appel du collectif 384, on espère que ça bougera. » Pascal Olivard, le président de l’université, assure soutenir leurs revendications et également que la rentrée se déroulera sans problème.
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