
Par Josué JEAN-BART
En présence du Syndicat national des journalistes et de la CGT, des proches et amis de la journaliste indépendante nantaise se sont réunis au monument des Otages, à Nantes.
« On ne comprend pas. » Juché sur le monument des Cinquante-Otages, l’orateur se présente comme le cousin d’Ariane Lavrilleux. Cette journaliste indépendante nantaise, qui écrit pour le site Disclose.ngo, s’est illustrée en révélant comment la coopération militaire entre la France et l’Égypte pour contrôler les activités terroristes à la frontière entre ce dernier pays et la Libye a été détournée pour réaliser des « exécutions extrajudiciaires » de contrebandiers. Ce qui lui a valu, ces jours derniers, d’être placée en garde à vue par la Direction générale de la sécurité intérieure, dans les locaux de la police, à Marseille.
Défendre la profession de journaliste
Des représentants du Syndicat national des journalistes, de la CGT, mais aussi un ancien acteur des Printemps arabes ont pris la parole pour défendre la profession de journaliste. « Quand on a appris sa garde à vue, on a été abasourdi, s’étonne le cousin. On ne comprend pas comment, pendant des mois, elle a été placée sous surveillance. Cela illustre la difficulté, pour les journalistes d’investigation, de continuer à faire leur travail. »
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