À Pencran, nouveau débrayage à l’usine Laïta. ( LT.fr – 28/10/22 – 16h16 )

Vers midi, les équipes du matin ont débrayé. Une heure plus tard, c’était au tour des équipes de l’après-midi.
Vers midi, les équipes du matin ont débrayé. Une heure plus tard, c’était au tour des équipes de l’après-midi.

Pour la deuxième fois en quatre jours, les salariés de l’usine Laïta, de Pencran, ont observé une heure de débrayage, comme leurs collègues des cinq autres sites du groupe.

À l’usine Laïta de Pencran, deux signes tendent à montrer que la colère est partagée par une grande partie des salariés. Tout d’abord, les deux débrayages organisés mardi 25 octobre 2022, puis à nouveau ce vendredi, sont portés conjointement par les trois syndicats représentés au sein de l’entreprise : CFDT, CGT et CFE-CGC. Ce n’est pas si courant.

Ce n’est pas si fréquent, non plus, que les six sites de production Laïta, s’exprimant d’une seule et même voix, entament une action coordonnée. Ainsi, ce vendredi, Pencran a été imité par Ploudaniel (29), Créhen (22), Lanfains (22), Yffiniac (22) et Ancenis (44). Partout, les personnels mécontents ont observé une heure de débrayage.

Deux heures d’arrêt

Ainsi, à Pencran, où 270 salariés fabriquent du beurre et du lait en poudre, il est midi quand les équipes du matin décident de débrayer. Une heure plus tard, ce sera au tour des équipes de l’après-midi. Une mobilisation qui conduira à l’arrêt total des machines et de la production, pendant deux heures.

Depuis mardi, les revendications n’ont évidemment pas changé : hausse des salaires de 3,5 % et prime de 1 000 € au titre de la PPV (Prime de partage de la valeur). La mobilisation de mardi n’ayant pas fait bouger la direction, les salariés ont décidé de remettre ça. « Jeudi matin, nous avons adressé à notre direction un nouveau courrier signé de l’intersyndicale. Ce vendredi matin, nous avons enfin reçu une réponse par mail dans laquelle la direction nous invite à la reprise du dialogue social, le jeudi 3 novembre, à 15 h à, Brest », relatent les trois représentants syndicaux, Maurice Chalouni (CFDT), Xavier Le Goff (CGT) et Alain Daloz (CFE-CGC).

Dialogue social ?

Sera-ce suffisant pour apaiser les tensions ? Pas sûr. Cette rencontre interviendra dix jours après le premier débrayage. « Un peu tard », estiment les syndicats. Enfin, la direction parle d’un dialogue social là où les salariés attendent plus concrètement une renégociation et une revalorisation des salaires.

Source : À Pencran, nouveau débrayage à l’usine Laïta – Landerneau – Le Télégramme (letelegramme.fr)

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