Mobilisation et revendication intactes à Pontivy où plus de 2 500 personnes ont manifesté contre la réforme des retraites, ce mardi 7 janvier.
À ceux qui s’interrogent sur la capacité de mobilisation dans la durée des opposants à la réforme des retraites, le Centre-Bretagne a clairement montré que c’était « oui », ce mardi 7 février, à Pontivy. Dans les rues de la cité napoléonienne, le projet du gouvernement Borne fait l’unanimité contre lui.
« La retraite avant l’arthrite »
Salariés du public et du privé, demandeurs d’emploi, lycéens, étudiants… Plus de 2 500 personnes ont battu le pavé pour cette troisième mobilisation générale en moins d’un mois. Une mobilisation comparable à celle du 19 janvier et à peine en deçà de celle du 31 janvier. Et ils sont nombreux ceux qui gardent encore leurs forces pour la manifestation de samedi, prévient-on dans le cortège.
Au fil des rassemblements, les pancartes fleurissent toujours plus nombreuses dans les cortèges. Mais le message reste le même : du « dernier retraité encore vivant » à ceux qui veulent « la retraite avant l’arthrite », à Pontivy, ce mardi, tous ont dit encore une fois « non ! » à l’allongement de la durée de cotisation et au recul de l’âge de départ à la retraite.
Nouvelle mobilisation samedi 11 février
Le front syndical – CGT, CFDT, CFTC, FO, FSU, Sud et Confédération paysanne – reste uni et refuse que « la vie se résume à « berceau, boulot, caveau ». Il dénonce « la vision idéologique d’Emmanuel Macron » et défend qu’il « n’y a aucune nécessité, aucune urgence ni de menace à moyen terme sur l’équilibre financier des retraites ». Un front syndical qui appelle enfin à « monter encore le ton » pour se faire entendre d’un gouvernement « atteint de surdité ».
Message reçu sur la Plaine de Pontivy, noire de monde et de colère ce mardi, où rendez-vous est donné une nouvelle fois samedi 11 février, à 10 h.
Claire MARION