Tandis qu’un Comité social administratif au long cours se tenait dans les murs de la Direction départementale de l’Éducation nationale, ce mardi 13 février, à Quimper, environ 250 parents, enfants et enseignants étaient mobilisés pour dire leur refus du projet de carte scolaire.
Par Olivier SCAGLIA.
Deux cents à 250 parents d’élève, enfants et enseignants du premier degré se sont rassemblés, ce mardi 13 février en fin de matinée, devant la Direction départementale de l’Éducation nationale, à la cité administrative de Ty Nay, à Quimper. Au rythme de slogan du type « Non, non, non ! On n’est pas des sardines », ils manifestaient contre le projet de carte scolaire qui prévoit 67 fermetures de classes dans le Finistère et 18 ouvertures.
Un réajustement de trois postes
Les responsables départementaux de l’Éducation nationale et les représentants syndicaux tenaient dans le même temps, un Comité social administratif au cours duquel les organisations syndicales ont unanimement refusé la proposition de carte scolaire dessinée par la tutelle. Simple avis consultatif.
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Un nouvelle et probablement dernière de ces réunions réglementaires est programmée jeudi 22 février. « La direction départementale de l’Éducation nationale a accepté en tout et pour tout dans le département de revenir sur la fermeture de trois postes : un à Berrien, un à Carhaix et un dernier à Telgruc. Trois postes sur 67 », a annoncé Olivier Cuzon, élu de Sud Éducation et porte-parole de l’intersyndicale d’enseignants du premier degré.
« Sortir de la logique comptable »
« Il faut sortir de la logique des effectifs. Il faut raisonner sur les moyens qui sont affectés pour que l’enseignement dans une classe donnée se déroule dans de bonnes conditions », tempête l’équipe enseignante de l’école Yves de Kerguélen à Briec menacée par une suppression de poste. « Nous étions dans une situation qui permettait d’intégrer les enfants en difficulté. Les classes deviennent mosaïques, c’est de moins en moins simple de répondre aux exigences pédagogiques. Nous avions trouvé un bon équilibre. Évidemment, la nouvelle carte vient le briser », fustigent ces enseignants briécois qui disent se sentir un peu seuls : « On aurait apprécié un soutien des élus ».
« Penser la qualité de l’enseignement »
Charlène Lamandé, parent d’élève et de l’école Léon-Goraguer à Quimper veut aussi attirer l’attention sur la classe flexible que compte l’école. « Une classe où une méthode pédagogique particulière permet à l’enseignant d’avancer avec des enfants hyperactifs ou en situation de handicap », explique-t-elle. « C’est la seule à Quimper. Il y a quatre ans, je suis venue dans cette école avec mes enfants pour cette raison. La suppression d’un poste, ici, ça veut forcément dire la disparition de cette qualité d’accueil ».
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« Nous devons être soudés dans le département », plaide un peu plus loin Laurence Vignon, maire adjointe de Quimper, confrontée à neuf fermetures et cinq ouvertures de classes dans les écoles publiques du Pays de Quimper. « Il n’y a pas de différence entre une école de quartier quimpérois et celle de Berrien ».
250 parents enfants et enseignants devant la direction départementale de l’éducation nationale à Quimper
Ils contestent la carte scolaire qui prévoit plusieurs dizaines de fermetures de postes d’enseignants ds le 29. pic.twitter.com/DC0Ujb41bA— LeTélégramme Quimper (@TLGQuimper) February 13, 2024
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