Vendredi 19 janvier, une trentaine de personnes ont répondu à l’appel de la CGT pour manifester devant la gare de Quimper afin de réclamer le maintien de tous les guichets physiques.
En marge de l’inauguration de la passerelle du projet Gare-Parc, une trentaine de personnes se sont rassemblées devant l’entrée de la gare quimpéroise, vendredi 19 janvier. « C’est très important d’avoir cette passerelle. Cela faisait un moment qu’on la demandait », note Nicolas Quéau, secrétaire général du syndicat CGT des cheminots de Cornouaille.
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Mais les syndicalistes ne s’étaient pas rassemblés pour simplement contempler le nouvel ouvrage. Aujourd’hui, ils sont extrêmement inquiets concernant l’avenir, redoutant fortement une « dégradation du service public ferroviaire et de la gare routière ».
Une pétition en ligne
La raison ? La suppression de trois guichets physiques, passant ainsi de sept à quatre guichets entre la gare ferroviaire et la gare routière. « Les solutions proposées pour l’accueil des usagers ne sont pas suffisantes et diminuent l’humanisation de notre gare », déplorent les syndicalistes, qui demandent coût que coûte le maintien de tous les guichets ainsi que de la bulle d’accueil permettant de venir en aide aux usagers en situation de handicap, aux usagers perdus et à ceux qui ont également perdu des objets. « Nos revendications sont réalisables mais il faut en avoir la volonté », affirment-ils. Des revendications qui sont soutenues par la maire de Quimper, Isabelle Assih. Une pétition a également été lancée en ligne.
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