À Quimper, les salariés de la Lampaulaise de salaisons veulent être mieux payés (LT.fr-24/06/22-13h34)

Une dizaine de salariés du site gabéricois, aux portes de Quimper, de la Lampaulaise de salaisons a débrayé ce vendredi 24 juin, à 11 h.
Faible mobilisation mais fortes inquiétudes, ce vendredi 24 juin, à l’entrée du site gabéricois de la Lampaulaise de salaisons. Un appel à débrayer, à 11 h, a mobilisé une dizaine de salariés. Au-delà des revendications salariales, la crainte de la fermeture du site est palpable.

« Nous n’avons aucun retour de la direction, depuis le premier envoi de courrier au mois de mars, au moment des négociations annuelles ! Même pas une réponse négative, rien ! » déplore Jean Simon Itarre, délégué CFDT à la Lampaulaise de salaisons, installée aux portes de Quimper, zone de Kerourvois. Une dizaine de salariés sont réunis à l’entrée du site, ce vendredi 24 juin, à 11 h.

30 €, c’est le montant de la prime d’intéressement que nous venons de toucher

Ils réclament une hausse des salaires pour faire face à la baisse du pouvoir d’achat causée par l’inflation. « Deux lignes sont arrêtées sur les six que compte l’antenne gabéricoise », précise une salariée. « Il faut dire qu’en ce moment, il y a deux lignes qui fonctionnent uniquement avec des intérimaires, donc forcément, eux, ils poursuivent le travail », précise Jean Simon Itarre. Concrètement les employés demandent une revalorisation salariale de 2,5 % au lieu de 1,2 % obtenu en mars. « 30 €, c’est le montant de la prime d’intéressement que nous venons de toucher », ajoute-t-il.

La fermeture du site crainte par les salariés

Au-delà de leurs revendications salariales, les salariés craignent, en creux, la fermeture du site d’Ergué-Gabéric, qui compte 105 salariés. Rappelons que la Lampaulaise de salaisons compte deux autres sites, un à Lampaul-Guimiliau, où une centaine de salariés étaient également mobilisés ce vendredi 24 juin au matin, et un autre site à Lamballe. « Nous sommes un site qui perd beaucoup d’argent même si cela remonte tout doucement », reconnaît le délégué CFDT. « Nous avons toujours cette peur bien ancrée en nous, la fermeture du site », avoue Jean Simon Itarre.

Johanne BOUCHET

Source: https://www.letelegramme.fr/finistere/quimper/a-quimper-les-salaries-de-la-lampaulaise-de-salaisons-veulent-etre-mieux-payes-24-06-2022-13082800.php

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