Une centaine de salariés de la société Saupiquet sont rassemblés depuis 8 h, ce vendredi 21 octobre, rond-point de Kergolvez, à Quimper. Ils demandent de meilleures conditions de travail.
Ce vendredi 21 octobre, dès 8 h, une centaine de salariés, majoritairement des services production et maintenance, de l’usine Saupiquet de Quimper observent un mouvement de grève. Ils se sont regroupés sur le terre-plein du giratoire de Kergolvez, à Quimper, qui dessert la zone d’activité où est implantée leur entreprise. Vers 9 h, ils étaient rassemblés dans le calme, sans aucune perturbation du trafic routier.
« Production arrêtée »
D’une façon générale, ces salariés demandent une amélioration de leurs conditions de travail dans une unité de production de sardines en boîte et de maquereaux qui rencontrerait « une succession de problèmes techniques épuisant les salariés », selon Valérie Bonder, déléguée syndicale CFDT.
« Notre première revendication n’est pas salariale. On demande aux gens de plus en plus de polyvalence, de s’adapter à la dernière minute aux plannings qui changent. Il y a une accumulation depuis plusieurs mois », assure la déléguée syndicale évoquant « une forte charge mentale » d’équipes travaillant en deux/huit. La CFDT n’a pas souhaité rendre publiques les revendications formulées à la direction, estimant en substance qu’elles portent des informations sensibles pour la concurrence.
Les grévistes, selon lesquels la production du site quimpérois est a arrêtée depuis ce vendredi matin, envisageaient d’occuper le rond-point jusqu’à 16 h.
Dans un communiqué, la direction de Saupiquet dit avoir « pris connaissance des réclamations des grévistes et prendre au sérieux la situation ». Elle écrit « s’engager à poursuivre le dialogue avec les salariés et leurs représentants pour trouver des solutions mutuelles ».
Sollicitée à plusieurs reprises par courriel et téléphone, la direction n’avait toujours pas donné suite à 13 h 30.