À Quimperlé, 60 manifestants pour la hausse des salaires (LT.fr-27/10/22- 13h24)

Une soixantaine de personnes se sont réunies, jeudi 27 octobre 2022, devant l’espace Benoîte-Groult, à Quimperlé, suite à l’appel lancé par les syndicats nationaux.
Une soixantaine de personnes se sont réunies, jeudi 27 octobre 2022, à Quimperlé. Elles ont répondu à un appel national, pour la hausse des salaires.

« Bas salaire égal retraite de misère ». Ce jeudi 27 octobre 2022, une soixantaine de personnes se sont rassemblées suite à l’appel national, devant l’espace Benoîte-Groult, à Quimperlé. Les représentants des différents groupements syndicaux de la Confédération générale du travail (CGT) et de Force ouvrière (FO) ont pris la parole. À l’instar d’Audrey Quémat, secrétaire de la CGT Hôpital, site de la Villeneuve. Les représentants de Bigard, des Papeteries de Mauduit et de Nestlé-Purina étaient eux aussi présents. Moins nombreux que la semaine passée, les organisateurs comprennent cette baisse d’affluence. « Trois appels à manifester aussi rapprochés, avec nos salaires, pour certains ce n’est pas possible de faire une heure ou deux de grève à chaque fois », pense Xavier Morvant, délégué syndical central à Bigard.

La retraite à 60 ans

Les droits des salariés, les volontés d’avancées sociales et l’utilisation de l’article 49.3 « anti-démocratique », jugent certains manifestants, étaient au centre des discours. Les salariés mobilisés souhaitent, entre autres, voir une hausse des salaires. « 15 € de l’heure comme salaire minimum, à l’échelle nationale », espèrent les membres de la CGT. Tous insistent sur la volonté de voir leurs salaires augmenter et non l’obtention de primes. « Actuellement, les primes représentent entre 300 € et 400 € sur nos salaires », avancent Stéphane Le Mechec, Xavier Morvant et leurs collègues de Bigard.

La soixantaine de Quimperlois était aussi mobilisée contre le recul de l’âge légal de départ à la retraite, souhaité par le gouvernement. « Nous ne voulons pas d’un allongement du nombre de trimestres de cotisations avec un départ à 64 ans. Nous souhaitons la retraite à taux plein, à 60 ans, et 55 ans pour les salariés qui ont effectué des métiers pénibles », détaille Audrey Quémat, au micro, devant l’assemblée.

Une soixantaine de personnes sont réunies, à l’espace Benoîte-Groult, à Quimperlé, ce jeudi 27 octobre.

Il sont rassemblés, entre autres, pour la hausse des salaires et le départ à la retraite à 60 ans. #FO #CGT #Bigard #GHBS #Quimperlé pic.twitter.com/wpC0T33Owx— Le Télégramme Quimperlé (@TLGQuimperle) October 27, 2022

Reconnaissance de la pénibilité

Une pénibilité qui fait parler, ce jeudi matin, durant lequel une petite pluie tombe sur Quimperlé. « Nous avons au moins une dizaine de collègues, chaque année, qui sont classés de deuxième catégorie à l’âge de 55 ans car ils ne sont plus aptes à travailler », avance Xavier Morvant. Troubles musculosquelettiques, exposition au bruit malgré les équipements de protection, le délégué syndical avance une « mauvaise prise en compte de la pénibilité. Aujourd’hui, c’est le patronat qui décide de ce qui est pénible ou non ». « C’est tellement compliqué, de faire reconnaître certains problèmes de santé en maladie professionnelle que beaucoup abandonnent », ajoute Stéphane Le Mehec, secrétaire du comité social et économique de Bigard.

source: https://www.letelegramme.fr/finistere/quimperle/a-quimperle-60-manifestants-pour-la-hausse-des-salaires-27-10-2022-13208980.php

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