À Rennes, des observateurs des libertés publiques touchés par une grenade lacrymogène. (LT.fr – 03/07/23)

Les membres de l’ORLIB indiquent avoir été victimes d’une grenade lacrymogène lors des émeutes au Blosne, dans la nuit de jeudi à vendredi.
Les membres de l’ORLIB indiquent avoir été victimes d’une grenade lacrymogène lors des émeutes au Blosne, dans la nuit de jeudi à vendredi. (Observatoire rennais des libertés publiques)

Trois membres de l’Observatoire rennais des libertés publiques indiquent avoir reçu une grenade lacrymogène, jeudi soir, lors des émeutes qui se sont tenues au Blosne. Leurs vêtements ont été légèrement brûlés par les palets.

Une équipe de l’Observatoire rennais des libertés publiques (ORLIB) indique avoir été victime d’une grenade lacrymogène, lors des incidents qui se sont déroulés au Blosne la semaine dernière, après la mort du jeune Nahel à Nanterre.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, trois membres de l’organisation, chasubles reconnaissables sur le dos et casques vissés sur la tête, ont été dépêchés pour observer les opérations de maintien de l’ordre. Pendant leur mission, alors qu’ils se réfugiaient entre des voitures pour ne pas être touchés par des projectiles, ils affirment avoir été la cible d’une « grenade lacrymogène CM6 au lanceur COUGAR ».

« La configuration des lieux et la manière dont les événements se sont déroulés semblent indiquer que le tir dont ils ont été victimes ne pouvait être que tendu et non en cloche », précise le communiqué de l’ORLIB.

Matériel détérioré et blessures légères

Interrogé par le Télégramme, Gauthier Langlois, l’un des trois observateurs sur place, indique avoir été touché au bras par la grenade. « Elle a tapé sur moi, puis rebondi sur mon collègue. Tous les palets sont sortis d’un coup et ont mis le feu à nos vêtements », a-t-il précisé. Les chasubles des membres présentent des traces de brûlures.

L’ORLIB, qui n’a pas porté plainte, a constaté une détérioration du matériel et des blessures légères sur l’un des membres de l’équipe. Il pointe du doigt la responsabilité de la police dans le tir de cette grenade lacrymogène. Malgré nos sollicitations, il n’a pas été possible de joindre ce lundi la police ni le parquet de Rennes.

Un des membres de l’ORLIB dont les vêtements ont été en partie brûlés par la grenade lacrymogène.
Un des membres de l’ORLIB dont les vêtements ont été en partie brûlés par la grenade lacrymogène. (Observatoire rennais des libertés publiques)

Auteur : Camille Descroix

Source : À Rennes, des observateurs des libertés publiques touchés par une grenade lacrymogène | Le Télégramme (letelegramme.fr)

URL de cet article : À Rennes, des observateurs des libertés publiques touchés par une grenade lacrymogène. (LT.fr – 03/07/23) – L’Hermine Rouge (lherminerouge.fr)

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