À Saint-Brieuc, une mobilisation de plus en plus forte pour un cessez-le-feu en Palestine (LT.fr 05/11/2023)

Samedi 4 novembre, un quatrième rassemblement a été organisé à Saint-Brieuc pour demander l’arrêt des bombardements dans la bande de Gaza, en Palestine. Entre 350 et 400 personnes se sont mobilisés.

La rue Saint-Guillaume était noire de monde, sur les coups de 11 h 30, au départ de la déambulation en direction de la préfecture. (Le Télégramme/Frédéric Militon)

« Gaza, cessez-le-feu immédiat », « génocide à Gaza, silence à Paris » ou « enfant de Gaza, enfant de Palestine, solidarité ». Accompagnée de ces slogans, de nombreux keffiehs et de drapeaux aux couleurs palestiniennes, la manifestation s’est élancée, samedi 4 novembre, de la place Du-Guesclin, à Saint-Brieuc, sur les coups de 11 h 30.

Place Du-Guesclin, les manifestants se sont peu à peu assemblés à partir de 11 h.
Place Du-Guesclin, les manifestants se sont peu à peu assemblés à partir de 11 h. (Le Télégramme/Frédéric Militon)

Au fur et à mesure de la déambulation, le cortège a pris en substance, jusqu’à atteindre 350 personnes. La semaine dernière, ils étaient 180.

Poème de Ziad Medoukh

« Nous condamnons toutes les pertes civiles, qu’elles soient le fait du Hamas ou de l’armée israélienne, rappelle le collectif Paix Palestine, organisateur de cette marche. La “vengeance terrible”, annoncée par Netanyahou, […] se traduit par une catastrophe humanitaire majeure et des crimes de guerre en série. »

Le collectif Paix Palestine a dénoncé le « soutien inconditionnel du gouvernement français à la politique d’Israël ».
Le collectif Paix Palestine a dénoncé le « soutien inconditionnel du gouvernement français à la politique d’Israël ». (Le Télégramme/Frédéric Militon)

La députée de Guingamp, Murielle Lepvraud, a pris la parole, tout comme Jeanne Dinomais, pédopsychiatre, qui a, bon gré mal gré, quelques nouvelles d’amis gazaouis sous les bombes. Un poème de Ziad Medoukh, professeur de français à Gaza, a également été collégialement récité, témoignant de l’horreur subie par son peuple.

Place du Guesclin, les organisateurs de la marche ont pris la parole, dont Jeanne Dinomais et Murielle Lepvraud.
Place du Guesclin, les organisateurs de la marche ont pris la parole, dont Jeanne Dinomais et Murielle Lepvraud. (Le Télégramme/Frédéric Militon)

Minute de silence

Un arrêt a été marqué rue Jouallan, au niveau de la place de la Résistance, pour observer une minute de silence en hommage à toutes les victimes de cette guerre.

Une minute de silence a été observée à l’intersection entre la rue Jouallan et la rue du Chapitre, en hommage à toutes les victimes civiles du conflit.
Une minute de silence a été observée à l’intersection entre la rue Jouallan et la rue du Chapitre, en hommage à toutes les victimes civiles du conflit. (Le Télégramme/Frédéric Militon)

Le cortège a ensuite pris la direction de la place du Général-de-Gaulle et s’est installé quelques instants devant la préfecture, pour remercier les personnes présentes, appeler à continuer la mobilisation et au boycott des produits en provenance d’Israël.

Rue Saint-Guillaume, le cortège a pris de l’ampleur, jusqu’à atteindre entre 350 et 400 personnes au plus fort de la manifestation.
Rue Saint-Guillaume, le cortège a pris de l’ampleur, jusqu’à atteindre entre 350 et 400 personnes au plus fort de la manifestation. (Le Télégramme/Frédéric Militon)

Source : À Saint-Brieuc, une mobilisation de plus en plus forte pour un cessez-le-feu en Palestine | Le Télégramme (letelegramme.fr)

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