Vendredi 4 août s’est tenu, à Saint-Brieuc, une cérémonie en mémoire des résistants communistes. L’occasion pour la municipalité d’annoncer la pose d’une plaque commémorative.

Alain Jegou, fils du résistant François Jegou, en appelle au souvenir.
Vendredi 4 août à 11 h, place de la Résistance, se déroulait la commémoration à la mémoire des résistantes et résistants communistes arrêtés, fusillés ou déportés dans les camps de concentration en 1943. Alain Jegou, fils d’un martyr, a relevé « la dimension tragique » de cet épisode de la Seconde Guerre mondiale.
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Avant d’ajouter que cette cérémonie avait permis de renouer des contacts avec les descendants des 100 résistants, héros de « cet épisode le plus terrible de la résistance en Bretagne ». Alain Prigent, du Comité d’études pour la résistance populaire, dans un long et instructif discours, a mis en contexte cet évènement dans l’histoire générale de l’affrontement, l’entrée dans la clandestinité du Parti Communiste et le rapport avec les autres réseaux gaullistes, socialistes et démocrates chrétiens.
« Courage et sacrifice »
Un message du sénateur communiste de Côtes-d’Armor, Gérard Lahellec, mettant en garde contre « le retour de la peste brune » a été lu. Pour la Ville de Saint-Brieuc, Stéphane Favrais, maire adjoint, a pris la parole pour que l’on « n’oublie pas le courage et le sacrifice de ces hommes et de ces femmes qui avaient un amour profond de leur pays ». C’est pourquoi la municipalité a répondu positivement à la demande de pose d’une plaque commémorative rappelant ce moment douloureux. L’émotion s’est emparée de l’assistance à la lecture de la longue liste des noms, âges et origines des martyrs.
URL de cet article : À Saint-Brieuc, une plaque commémorative va être posée à la mémoire des résistants communistes (LT.fr 07/08/2023) – L’Hermine Rouge (lherminerouge.fr)