La section CGT des territoriaux de Lorient est vent debout contre le transfert des services des aides et des soins à domicile, vers la Mutualité. Elle dénonce tant la forme que le fond de la démarche.
La ville a en projet de se séparer de ses services d’aide à domicile (70 personnes dont 30 fonctionnaires), d’un côté et de soins à domicile, d’autre part (une douzaine de salariés). L’annonce en a été faite aux personnels intéressés, il y a une semaine. Information complétée depuis par la confirmation que le repreneur de ces deux services serait la Mutualité 29-56 (groupe Vyv) et qu’en conséquence, il leur faudra demander leur détachement de la fonction publique territoriale vers cette nouvelle structure.
Depuis une semaine, le syndicat CGT des territoriaux est vent debout contre ce qu’il qualifie être « un abandon du service public ». Pour Régine Le Jeune, sa secrétaire générale, cela fait déjà suite « à la fermeture du foyer de Kerguestenen et il est choquant de dire aux agents, comme cela a été fait, qu’ils sont victimes de la gestion des dix ans passés… ».
Effectif début 2023
Outre « le délai contraint dans lequel tout cela se passe puisque prévu pour début 2023 », elle dénonce « le fait que tout cela se fait en dehors de toute présence syndicale et de représentants du personnel ». Pour la secrétaire générale des territoriaux, cela s’apparente ni plus ni moins à « une entrave syndicale ».
Pour montrer haut et fort son opposition non seulement au transfert de ces deux services vers le privé et sur la forme utilisée, elle a préparé un comité d’accueil aux couleurs de la CGT, pour la réunion qui a eu lieu ce lundi 27 juin, sur le sujet.