Par Pierre FONTANIER
Encadrés par la police et sous les yeux des militants de Greenpeace, les services techniques de la Ville de Quimper ont nettoyé la tonne d’algues vertes déversée devant la préfecture du Finistère, tôt ce lundi 10 juillet 2023. Vers 11 h 30, les militants de l’ONG ont quitté les lieux dans le calme. Personne n’a été interpellé.
Vers 10 h 30, ce lundi 10 juillet, quatre heures après l’action spectaculaire de déversement d’une tonne d’algues vertes par Greenpeace devant la préfecture du Finistère, pour dénoncer « l’industrialisation à outrance », les déchets ont été ramassés et nettoyés par les employés de la voirie à la Ville de Quimper (Finistère). Le nettoyage s’est déroulé avec un camion-pelle, des balais et des nettoyeurs à haute pression.
« Notre action est terminée »
Une heure après le nettoyage des lieux, place de la Résistance et rue Saint-Catherine, la quinzaine d’activistes Greenpeace a quitté la préfecture du Finistère après cinq heures d’action spectaculaire : « Nous quittons les lieux dans le calme, estimant que nous avons mené notre action de sensibilisation du public comme nous l’envisagions, confie une des militantes. Il n’y a eu aucune interpellation à l’issue de l’action, nous rentrons tranquillement. »
Une plainte sera déposée
Dans un communiqué, la préfecture a réagit à cette « manifestation non déclarée. Même si les dégradations commises par affichage sont restées limitées, le préfet condamne cette action commise sur la voie publique et visant la préfecture. Une plainte sera donc déposée pour obtenir réparation des éventuels dégâts pérennes ».
Le représentant de l’Etat précise : « L’arrêté d’autorisation relatif à l’élevage Avel Vor a été pris le 8 novembre 2022 suite à l’avis favorable du commissaire-enquêteur en date du 28 mai 2022 (après l’enquête publique qui s’est déroulée du 17 mars au 19 août 2022), et à l’avis favorable du 4 novembre 2022 du Conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques (Coderst). »
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Vers 8 h 40, plusieurs policiers ont délogé des militants installés rue Saint-Catherine en les traînant sur les quais en face, au bord de l’Odet, et en repliant une de leurs banderoles. Quelques minutes plus tard, les activistes ont repris place et redéployé une banderole.
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