Au Relecq-Kerhuon, des avancées sur les conditions de travail chez Arkéa. ( LT.fr -21/10/22 – 21h31)

Pour l’intersyndicale, la mobilisation de jeudi (notre photo) a au moins permis d’obtenir des avancées sur les conditions de travail.
Pour l’intersyndicale, la mobilisation de jeudi (notre photo) a au moins permis d’obtenir des avancées sur les conditions de travail. (Le Télégramme/Pierre Chapin)

Chez Arkéa, la semaine de mobilisation des salariés s’achève en demi-teinte. Ce vendredi 21 octobre, la direction s’est engagée à améliorer les conditions de travail, mais elle refuse de rehausser le montant de la prime.

Après les deux grèves de mardi et jeudi, syndicats et direction du groupe Crédit Mutuel Arkéa se retrouvaient ce vendredi 21 octobre 2022, au siège du Relecq-Kerhuon, lors d’une commission de négociation. En matinée, les deux parties ont négocié sur les conditions de travail. L’intersyndicale CFDT CGT SNB, qui réclamait des mesures immédiates en termes d’effectifs, de charge de travail ou encore d’objectifs, a obtenu des satisfactions non négligeables.

100 recrutements en CDI sur les réseaux

Ainsi, la direction du groupe s’est engagée à recruter 100 CDI sur les réseaux CMB et Crédit Mutuel du Sud-Ouest. Elle promet aussi de diviser par deux les objectifs inscrits dans le plan d’action commercial et le plan de performance 2023 (Perf & Co). Par ailleurs, la direction va ouvrir une enveloppe de 30 000 heures supplémentaires pour faciliter le paiement ou la récupération des heures effectuées et non payées à ce jour.

Elle décide aussi de suspendre les nouvelles implantations de flex et open office, le temps de réaliser un bilan des derniers déploiements. « Ces avancées immédiates sur les conditions de travail sont les premiers résultats des mobilisations de ces derniers jours », s’est félicitée l’intersyndicale, déterminée à retourner à la table des négociations dès mercredi prochain, « afin d’améliorer ces premières mesures ».

La prime ne bouge pas

Durant l’après-midi, les deux parties ont discuté à nouveau de la Prime de partage de la valeur (PPV). Alors que l’intersyndicale avait poussé le curseur à 3 000 €, la direction a refusé toute amélioration de sa dernière annonce, à savoir 1 700 € nets par salarié avec un versement sur le salaire de novembre, plus 500 € minimum si le résultat 2022 est supérieur à 574 M€. L’intersyndicale a annoncé qu’elle ne signera pas l’accord proposé sur la PPV. Mais rien n’empêche l’employeur de prendre la décision de verser cette prime.

Source : Au Relecq-Kerhuon, des avancées sur les conditions de travail chez Arkéa – Brest – Le Télégramme (letelegramme.fr)

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