Au Relecq-Kerhuon, l’abattage des pins est « un contresens total » pour la France Insoumise. ( LT.fr – 25/10/22 – 15h24 )

Les pins qui bordaient la route près du Spadium parc ont été tous abattus en une journée.
Les pins qui bordaient la route près du Spadium parc ont été tous abattus en une journée. (Le Télégramme/Jean-Luc Padellec)

Après l’abattage des pins sur le site de la Cantine, au Relecq-Kerhuon, pour laisser la place à un immeuble, la France Insoumise de Brest apporte son soutien aux opposants à ce projet.

Au Relecq-Kerhuon, il n’a pas fallu plus d’une journée pour faire tomber les pins sur le site de la Cantine, au Moulin Blanc, face à la rade de Brest, où doit se bâtir prochainement une résidence immobilière. Cet abattage reste en travers de la gorge du Collectif des amoureuses et amoureux de la rade, qui s’est mobilisé au pied levé ce lundi 24 octobre 2022. Leur sort était scellé depuis la signature de l’acte de vente par la ville du Relecq-Kerhuon à Océanic, en juillet dernier.

« Un projet à rebours »

Le collectif, où l’on retrouve des citoyens, mais aussi des représentants des deux groupes d’opposition du Relecq-Kerhuon, qui fait feu de tout bois contre le projet depuis le début, est soutenu dans sa colère par la France Insoumise à Brest. Dans un communiqué, son représentant, Pierre-Yves Cadalen, exprime son soutien au mouvement d’opposition à ce projet.

« Il se tient sur une zone que le changement climatique rendra en toute hypothèse prochainement submersible. Nous défendons cet espace commun dont les habitants vont se voir privés par l’appropriation d’un bétonneur. Le développement de la métropole passera par une intégration pleine et entière de la question écologique et sociale, ce que ce projet prend foncièrement à rebours », déplore-t-il, en invitant tous ceux qui trouvent ce projet aberrant à se joindre au rassemblement citoyen, organisé par le Collectif des amoureuses et amoureux de la rade de Brest, le samedi 5 novembre prochain, à 12 h 12.

Les branches de pins abattus ont été regroupées sur le terrain, en attendant leur broyage.
Les branches de pins abattus ont été regroupées sur le terrain, en attendant leur broyage. (Le Télégramme/Jean-Luc Padellec)

Source : Au Relecq-Kerhuon, l’abattage des pins est « un contresens total » pour la France Insoumise – Brest – Le Télégramme (letelegramme.fr)

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