Au Relecq-Kerhuon, pas d’avancées pour les grévistes d’Arkéa. ( LT.fr – 20/10/22 – 17h50 )

Les grévistes restent sur leur faim. Ce jeudi, la direction n’a pas rouvert les négociations sur le montant de la prime de partage de la valeur.
Les grévistes restent sur leur faim. Ce jeudi, la direction n’a pas rouvert les négociations sur le montant de la prime de partage de la valeur. (Le Télégramme/Pierre Chapin)

Après un deuxième jour de mobilisation infructueux, les grévistes du siège d’Arkéa, au Relecq-Kerhuon, suspendent leur mouvement, mais pas la négociation, qui doit se poursuivre ce vendredi 21 octobre.

Au sein du groupe Crédit Mutuel Arkéa, la deuxième journée de grève lancée par l’intersyndicale CFDT CGT SNB pour demander un rehaussement de la Prime de partage de la valeur (PPV) a accouché d’une souris, ce jeudi 20 octobre 2022, au siège du Relecq-Kerhuon. Jugeant la première proposition insuffisante (1 700 € tout de suite plus 500 € en fin d’année si la santé économique du groupe le permet), la centaine de grévistes présents dès 10 h sous les fenêtres de la direction a demandé la réouverture de la négociation sur cette prime. Selon l’intersyndicale, ils étaient appuyés à distance par environ un millier de grévistes sur les 6 100 salariés en CDI que compte UES Arkade, qui regroupe les principales entités du groupe.

Prime et conditions de travail : deux sujets liés

À 14 h, les négociateurs syndicaux ont été reçus par des représentants de la direction. Mais la négociation a tourné court. « Les personnes en face de nous n’avaient aucun mandat pour négocier. C’est irrespectueux, mais notre mobilisation reste un succès qui comptera dans les négociations futures », résume Guillaume Gloria, délégué syndical central CFDT d’UES Arkade, qui rassemble les principales entités du groupe bancaire breton.

L’intersyndicale a décidé de suspendre la grève, mais compte bien revenir à la charge ce vendredi, jour de la tenue d’une commission de négociations qui doit aussi évoquer les conditions de travail. Car pour l’intersyndicale, les deux sujets sont intimement liés. « Moins il y aura d’avancées sur les conditions de travail, avec effet immédiat, plus le montant de la prime attendue par les salariés sera élevé, et vice-versa », soupèse Guillaume Gloria. Alors que la direction demeure muette sur ses intentions, l’intersyndicale prévient : à défaut d’avancées notables ce vendredi, un nouvel appel à la grève pourrait être lancé au retour des vacances scolaires.

Auteur : Jean-Luc Padellec 

Source : Au Relecq-Kerhuon, pas d’avancées pour les grévistes d’Arkéa – Brest – Le Télégramme (letelegramme.fr)

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