« Les factures ne cessent d’augmenter, les gens ne savent plus comment faire », déplore l’union locale de la CGT, qui a tenu son assemblée générale vendredi 6 octobre à Grâces.
De gauche à droite, Gilles Rumen, Lydie Borget, Guillaume Salis et Philippe Viton, militants de l’Union locale de la CGT de Guingamp. (Le Télégramme/Emmanuel Nen)
Vendredi 6 octobre, l’union locale de la CGT a tenu son assemblée générale à la salle des fêtes de Grâces. Le syndicat revendique entre « 850 et 900 adhésions dont la cotisation est à jour », ce qui en fait « la première organisation syndicale sur le pays de Guingamp ». Après avoir connu une hausse des adhésions durant le mouvement contre la réforme des retraites, au printemps.
Contexte social tendu
L’assemblée s’est déroulée dans un contexte social particulièrement tendu. « Les factures ne cessent d’augmenter pour l’alimentaire, le carburant et les énergies. Les gens ne savent plus comment faire. On reçoit beaucoup de gens qui viennent nous voir, désespérés. Ils ne savent pas forcément défendre leurs droits », constate Philippe Viton qui, avec Gilles Rumen, assume la fonction de secrétaire général par intérim, jusqu’au congrès de l’union locale fin 2024.
À cela s’ajoute le démantèlement du service public. L’hôpital de Guingamp, qui pourrait être amputé de sa maternité et de sa chirurgie H24, est dans la tourmente. « C’est un dossier chaud, mais il y a aussi le manque de médecins généralistes, les soucis dans les Ehpad, l’accompagnement à domicile… Notre système de santé va mal ». C’est pourquoi, avec l’intersyndicale de Guingamp, la CGT appelle à la mobilisation le vendredi 13 octobre, à 18 h, sur le parvis de la gare.
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