Ce vendredi 9 décembre, à l’appel de la CGT, les salariés des Amitiés d’Armor ont fait grève pour obtenir l’application du « Ségur pour tous ». « On veut mettre la pression sur la direction générale pour qu’à son tour, elle mette la pression sur l’État. Dans un même établissement, il peut y avoir du personnel qui, selon les secteurs, perçoit la prime et d’autres non ou seulement partiellement, pour un même travail. Actuellement, il y a 70 salariés qui ne l’ont pas sur 500 salariés en équivalent temps plein », explique Philippe le Floch, délégué syndical CGT des Amitiés d’Armor. Un mouvement identique avait lieu en matinée à la résidence Le Penty, à Lannilis.
Des discussions en cours
Une délégation de huit personnes a été reçue en milieu d’après-midi par la direction. « Depuis deux ans, plusieurs catégories de salariés du secteur médico-social ont bénéficié de mesures de revalorisation salariales (Ségur, Laforcade…). Ces mesures décidées par l’État ne concernent cependant pas l’ensemble des métiers et activités de l’association Les Amitiés d’Armor. Ces différences créent un sentiment d’inégalité de traitement. Par ailleurs, les mesures nouvelles ne sont pas financées par les pouvoirs publics à la hauteur de leur coût réel. Malgré cela, des primes exceptionnelles ont été versées en 2021 et 2022 aux salariés exclus des revalorisations. Dans le cadre des Négociations annuelles obligatoires (NAO), Les Amitiés d’Armor ont proposé la mise en place d’un complément de rémunération pérenne à ces salariés. Les discussions sont en cours avec les organisations syndicales », indique le directeur général, Bertrand Coignec. Il espère « qu’elles pourront aboutir favorablement dans les prochaines semaines ».