Par Frédéric SALLE
En cette semaine d’élection professionnelle dans la navale, la CGT se présente en « pôle de résistance pour les salariés ».
Les élections professionnelles se poursuivent jusqu’à mercredi 20 septembre aux Chantiers de l’Atlantique et même si les règles du jeu ne conviennent pas, les militants CGT exhortent les salariés à aller voter. « Nous contestons le décompte de délégués depuis quatre ans, notamment en justice, commence Sébastien Benoit, délégué syndical. Il n’est pas représentatif du nombre réel d’ouvriers dans la sous-traitance. »
La CGT est le seul syndicat qui n’a pas signé l’accord qui entérine le nombre de sièges sans prendre tout le poids de la sous-traitance en ouvrier. « Seulement 576 pris en compte pour toutes les entreprises. » Autre point dénoncé, le recours exclusif au vote électronique, là encore défavorable aux ouvriers. « La direction n’a mis en place que deux jours avec quelques ordinateurs sur un site immense. À Airbus, il y aura des salles avec 20 tablettes. »
Enjeu de la convention métaux
Malgré tout, la CGT qui présente des candidats dans deux collèges, ouvriers et administratifs/agents de maîtrise, entend regagner sa première place dans le premier. C’est la CFE-CGC qui avait eu le plus d’élus il y a quatre ans, en raison d’une faible participation.
Pour motiver ses troupes, la CGT se présente en rempart contre les prochaines évolutions sociales. « En janvier, il faudra transposer la nouvelle convention collective de la métallurgie à nos accords d’entreprise. » Avec un sujet clé. « La direction remet à plat le salaire de base en fonction du poste de travail. » La CGT est vent debout face à cette réforme et se présente en pôle de résistance. Elle ne cesse d’expliquer aux jeunes arrivés combien le vote CGT pèse sur les discussions à venir. Résultats des élections mercredi après le vote possible jusqu’à 16 h.
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