Brest. Le service de neurologie ne sait plus où donner de la tête. ( OF.fr – 27/10/22 – 16h30 )

Aides-soignantes et infirmières sont solidaires face au manque de moyens du service de neurologie à l’hôpital.
Aides-soignantes et infirmières sont solidaires face au manque de moyens du service de neurologie à l’hôpital. 

Les agents hospitaliers du service de neurologie du CHRU de Brest (Finistère) ont débrayé, ce jeudi, de 11 h à 12 h. Le manque de personnel et de moyens rend les conditions de travail de ces agents à la limite du supportable.

Ça va déjà mal et on appuie sur la tête de ceux qui résistent !On fait ce qu’on peut avec les moyens qu’on a mais cela devient compliqué !… Dans les couloirs du service de neurologie, le personnel crie son ras-le-bol. Depuis quelques années, le service de neurologie du CHRU de Brest (Finistère) est sous tensions. « Le ratio soignant/soignés est disproportionné, commence Bahar Bourhis, membre de la CGT du CRHU de Brest. Le personnel est épuisé et en souffrance. »

Six arrêts de travail

Le service accueille nombre de patients en grandes souffrances et qui demandent des attentions constantes. Pourtant, les arrêts de travail s’enchaînent sans être remplacés. Rappel durant les congés, garde de 12 h au lieu de 8 h… Le service manque de personnel. À ce jour, le service compte six arrêts de travail sur neuf. Cela pose des problèmes d’organisation de service et notamment au moment des repas. Les agents se sentent totalement abandonnés !

Un manque de personnel qui a des conséquences sur la qualité de prise en charge des patients, rapporte le personnel. Certains soins sont annulés, comme les rendez-vous pour l’éducation thérapeutique ou les dopplers. De plus, certains patients sont agressifs ou agités. Leur prise en charge prend beaucoup plus de temps et mobilise plusieurs soignants. Ces derniers jours, plusieurs soignants ont été victimes d’agressions et de violence de la part de patient. Les aides-soignantes et les infirmières ont de plus en plus recours aux contentions pour ces patients. À cela s’ajoute l’agressivité des familles qui ne comprennent pas toujours la prise en charge d’un proche désorienté et violent.

Embaucher du personnel

La CGT estime qu’il est urgent de mettre en place un plan d’action pour réduire les risques professionnels et d’embaucher du personnel supplémentaire. La communication avec la direction reste difficile. Nous sommes entendus mais il n’y a aucune action derrière.

Source : Brest. Le service de neurologie ne sait plus où donner de la tête (ouest-france.fr)

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