En solidarité après le meurtre du jeune #Nahel, et de la mort d’un jeune suite à un tir de LBD à Marseille, soyons nombreux à la marche antiraciste contre les violences policières à 18h30, place de la Liberté.
Communiqué :
Depuis mardi dernier la révolte populaire embrase tous les territoires.
D’abord partie de Nanterre et s’étendant très vite à des dizaines de villes (avec des tensions jusqu’à Bruxelles), à la Réunion, la Martinique et la Guyane, la colère explose partout.
Après des décennies de mise au pas des classes populaires, d’abandon et de destruction progressive des services publics, de politiques inégalitaires accentuant toujours plus la misère sociale, de mesures liberticides contre les quartiers populaires et les personnes exilées et d’accentuation du racisme dans les discours politiques comme dans les institutions.
Les principaux syndicats de la police – Alliance et UNSA Police – revendiquent désormais le combat contre les “nuisibles” et réclament plus de pouvoir sur la justice.
Comment s’en étonner?
Quand les personnes victimes de la police ont tout essaye, y compris les voies les plus légales et pacifiques : marches blanches « vérité et justice », mobilisations antiracistes ou contre les violences policières, fêtes de quartier, recours judiciaires contre les meurtriers et mutilateurs, en passant par les multiples campagnes comme «désarmons-les », « urgence notre police assassine » ou « stop contrôles au faciès », sans qu’aucune de ces initiatives n’ait abouti au moindre changement.
Pire encore, les collectifs empruntant cette voie sont harcelés, réprimés (comme le collectif Adama), voire même dissous (comme ce fut le cas pour le CCIF).
Comment s’en étonner?
Quand, après l’épisode historique des Gilets jaunes en 2018 nous connaissons un mouvement social d’une ampleur jamais vue depuis 1995, qui a mis des millions de personnes dans la rue, déclenché de vastes mouvements de grèves et d’actions de blocage économique sans que le pouvoir ne daigne bouger, préférant la matraque à l’écoute de la rue, la censure et le passage en force au travail du Parlement.
L’heure est grave, notre responsabilité est grande.
En 2022, 13 personnes ont été tuées par la police à l’occasion de “refus d’obtempérer”, sans parler des mutilées, des arrestations arbitraires, des humiliations et du harcèlement quotidien dans les quartiers populaires.
Le mouvement social contre la réforme des retraites subit notamment depuis l’utilisation du 49.3) une répression tous azimuts avec, là aussi, des arrestations arbitraires pour semer la terreur (comme à Paris le soir du 49.3 et du rejet des motions de censure), des tabassages, des mutilations, des humiliations en garde à vue et une multiplication des procès contre les militant es associatifs, syndicaux et politiques.
L’offensive gouvernementale contre les mouvements écologistes a aussi pris un tournant gravissime par la criminalisation des Soulèvements de la Terre et des organisations alliées (récemment: ATTAC, la CGT, Solidaires, la Confédération Paysanne, Dernière Rénovation et Extinction Rebellion), l’emploi de méthodes antiterroristes et de lois à l’origine créées pour lutter contre les ligues fascistes paramilitaires des années 1930, et utilisées aujourd’hui pour dissoudre les Soulèvements de la Terre.
Enfin nous n’oublions pas la future loi sur l’immigration de Darmanin qui s’aventure toujours plus loin dans une politique raciste et liberticide contre les personnes exilées, empruntant pour cela le registre de la droite dure et de Textrême-droite.
Il est urgent de stopper ce cercle infernal d’autoritarisme, de répression et de racisme.
TOUTES ET TOUS ENSEMBLE MARCHONS :
POUR RÉCLAMER « VÉRITÉ ET JUSTICE »POUR NAHEL ET TOUS LES AUTRES
CONTRE TOUTES LES VIOLENCES
POLICIÈRES
FACE À L’AUTORITARISME DU POUVOIR
CONTRE LE RACISME ET LA XÉNOPHOBIE
Source : Facebook
URL de cet article : Ce soir à Brest : marche antiraciste contre les violences policières à 18h30, place de la Liberté. – L’Hermine Rouge (lherminerouge.fr)