Par Lorela PRIFTI (Presse Océan)
Le service des urgences du centre hospitalier de Saint-Nazaire sera ouvert 24 heures sur 24 pendant la saison estivale 2023. Contrairement à l’année précédente, la quasi-totalité des postes nécessaires pour assurer la continuité du service sont pourvus.
La période estivale est toujours un peu critique pour l’hôpital
, avoue Julien Couvreur directeur du centre hospitalier de Saint-Nazaire. Le flux des touristes et les congés d’été, se font sentir au service des urgences. Si le reste de l’année l’hôpital enregistre environ 170 entrées en moyenne, lors la saison estivale, le chiffre monte à environ 280. En plus de cela on subit la fermeture des lits sur les structures qui nous entourent, qui ne parviennent pas à maintenir leurs capacités ouvertes
, précise le directeur.
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« Il ne faut pas qu’il y ait d’arrêt maladie »
Après une année tendue en 2022, la situation de l’été 2023 semble s’être améliorée. Le centre hospitalier maintient en quasi-totalité ses capacités d’hospitalisation en médecine, chirurgie, obstétrique et SSR (soins de suite et de réadaptation) et sera ouvert comme habituellement 24 h/24.
On a eu quelques inquiétudes sur notre capacité à compléter notre tableau de garde aux urgences pour maintenir nos organisations habituelles, mais ça a fini par se décanter finalement avec à la fois les efforts que fait l’équipe en place, qui augmente son volume horaire pendant la période de l’été, les ressources extérieures de quelques professionnels du CHU de Nantes, et aussi avec le recrutement inattendu qu’on a fait en fin de période
, détaille Julien Couvreur. Donc, ça, c’est plutôt une satisfaction.
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Effectivement, c’est une recrue inattendue qu’on n’avait pas du tout dans nos radars, qui choisit de nous rejoindre cet été, qui nous a permis d’arriver à boucler le planning et de pouvoir rester ouvert comment on le souhaitait
, complète Julien Pellerin, chef de service des urgences.Ça reste fragile. Il ne faut pas qu’il y ait d’arrêt maladie dans l’équipe d’ici-là. Mais c’était très inquiétant de se dire qu’on allait restreindre l’accès aux urgences comment ça se fait en Mayenne ou en Vendée.
Une équipe quasi complète
Chaque année, durant la période estivale, le centre hospitalier, cherche à recruter une cinquantaine de personnes tout métier confondu. Pour cet été, il manque seulement neuf mensualités, c’est-à-dire quatre ou cinq personnes différentes (que l’établissement arrive à couvrir en interne). Une nette amélioration en comparant avec l’année dernière où il en manquait 30. Il faut également savoir que, contrairement aux années précédentes, l’intégralité des mensualités nécessaires sur les métiers d’aide-soignant et d’infirmier a pu être pourvue.
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Mais cela n’est pas lié à une hausse de la demande. On ne pense pas avoir eu plus de candidatures cette année
, fait savoir Céline Guillaud, directrice des soins. Par contre en 2022, on a eu un effet ciseau : un absentéisme qui était très important lié à la période Covid, une tension sur le marché de l’emploi qui était présente et qui reste identique et stable d’une année sur l’autre voire va en s’augmentant.
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Dispositif de veille territorial
Pour assurer une supervision de l’activité des urgences et des capacités d’hospitalisation à toute l’échelle du territoire, le CH de Saint-Nazaire est en lien avec les autres établissements de santé (public, privé, associatif), afin d’identifier les secteurs surchargés. Cette communication et mise en relation est très importante car cela nous permet d’accompagner les patients qu’on a besoin de sortir de nos systèmes de services, notamment les patients qui relèvent de SSR ou de l’Ehpad, pour réussir à les orienter vers des structures d’accueil pas loin de leur domicile
, explique Julien Couvreur.
Bons gestes à adopter
Dans le contexte d’une période dense de l’activité des urgences (+ 30 %) l’établissement insiste sur les réflexes indispensables à acquérir. La première consigne serait de chercher une solution alternative si le problème paraît bénin et éviter de recourir aux urgences où vous vous confronterez à un temps d’attente qui paraît très long
, conseille le directeur de l’hôpital.
En cas de problème de santé il est conseillé de consulter prioritairement le médecin traitant. La consultation du médecin de garde le plus proche ou celui de SOS Médecins est également une alternative à prendre en compte avant de décider d’aller aux urgences. En cas d’urgence vitale, il est conseillé d’appeler le 15.
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