Des parlementaires de l’opposition et du parti au pouvoir on fait un bilan des 100 jours de gouvernement du président Gabriel Boric qui ont été marqués par la crise de la sécurité, le processus constituant et les tensions entre les coalitions qui composent l’actuel Gouvernement, « J’approuve la dignité » et « Le socialisme démocratique. »
À ce sujet, le sénateur de « Révolution Démocratique », Juan Ignacio Latorre, a mis en avant l’action de l’exécutif : « Je pense qu’on a avancé dans des ordres du jour importants comme l’accord d’Escazu dans le domaine de la justice environnementale ou la décision de fermer CODELCO–Ventanas qui vont dans la direction d’un gouvernement écologiste.»
Il a également parlé de l’accord obtenu avec la Centrale Unitaire des Travailleurs (CUT) et de petites et moyennes entreprises pour avancer vers un salaire minimum de 400 000 $, la protection du panier de base et le contrôle des prix des combustibles, le lancement du plan « Le Chili soutient » pour la création d’emplois et du plan « Bien Vivre » pour aborder le conflit que traverse le sud du pays, entre autres mesures.
Mais il a mentionné aussi que « peut-être une autocritique à la coordination entre les coalition du Gouvernement qui soutiennent le président Boric. Je pense que nous avons souvent beaucoup été dans la logique de la différence, dans la petite bagarre avec les discrédit mutuels, beaucoup de notes dans la presse et les défis du moment historique que nous vivons exigent une meilleure coordination, une unité d’objectifs, que nous affrontions unis le processus constituant et que nous continuions à soutenir pour son qu’il réussisse, le programme du président Boric. »
Le député indépendant Andres Jouanet, ancien intendant de l’Araucania a eu une vision différente. « Je n’approuve pas le Gouvernement je ne l’approuve pas parce qu’il lui manque le terrain, l’expérience d’aller dans la rue depuis la place d’Italie jusqu’à la place Nuñoa mais la vérité a été prouvée: ils ne connaissaient pas le pays, il ne connaissaient pas la réalité des territoires comme ils les appellent, qui sont les régions, les communes, les communautés, les quartiers et nous avons un problème urgent qui est la délinquance, la violence, le trafic de drogue. »
« Le président a dit qu’il allait faire une commission spéciale et nous l’attendons, ça a été l’une de ses premières annonces comme beaucoup d’annonces et ça en est resté là. Nous espérons que pendant les 100 prochains jours, le Gouvernement fera des corrections, qu’on ne se risque pas sur une option en matière de processus constituant parce que c’est le Gouvernement de tous les Chiliens et qu’il doit donner des garanties à tous les secteurs, » a-t-il déclaré.
Le député de « Rénovation Nationale » Franck Saurrbaum a remis en question le fait que « pendant ces 100 jours de gouvernement, il n’a pas gouverné, il a eu beaucoup de difficulté à composer ses équipes, il est venu avec l’inertie du Gouvernement précédent et au Congrès, il est à peine arrivé une paire de projets très mineurs avec la hausse des combustibles et la hausse de l’électricité mais rien d’important ni de central par rapport à son programme de gouvernement. »
Le député d’opposition a déclaré: « On s’est donné un bain de réalité et on a dû renoncer à une série de dénonciations et de réclamations que nous avions faites sous le Gouvernement antérieur comme, par exemple, les aides sociales, zéro aide sociale pour les plus nécessiteux. Au sujet de la relation avec les carabiniers, avec l’ordre public, l’immigration entre autres, rien non plus. »
« Cette incohérence a fait que le Gouvernement aujourd’hui a des niveaux d’approbation bas et également à propos du chômage économique qu’il y a eu, » a-t-il conclu.
Source en espagnol: https://www.resumenlatinoamericano.org/2022/06/22/chile-los-100-dias-de-boric/
Source en français (traduction de Françoise Lopez, de Bolivar infos): http://bolivarinfos.over-blog.com/2022/06/chili-les-100-jours-de-boric.html