Jeudi 16 novembre 2023, le syndicat Force ouvrière du CHRU de Brest appelait au débrayage en cardiologie. Déplorant un épuisement professionnel depuis une réorganisation, six mois plus tôt, le syndicat s’inquiète d’un possible nouveau changement impactant les équipes et le fonctionnement du service.
En mai 2023, la réorganisation de leur service avait fait un peu de bruit. « Un changement de roulement horaire mixte, avec une alternance de journées de 7 h 30 et de journées de 12 h, avait entraîné la suppression de sept postes d’aides-soignants », déplore un infirmier en cardiologie au CHRU de Brest (Finistère).
Il évoque, entre autres problèmes, « des tensions dans le service » et « un épuisement professionnel », ayant notamment conduit au burn-out d’un de ses collègues, « hospitalisé dans son propre service » pour « tachycardie ».
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Il manquerait, au moins, un aide-soignant et deux infirmiers pour faire tourner correctement le service. Mais une nouvelle réorganisation est aujourd’hui dans les tuyaux.
« Un vrai dialogue social »
Elle est soumise au vote dans le courant du mois de novembre, avec divers scénarios possibles : un retour en arrière, un passage à des journées de 12 h uniquement ou le maintien du rythme actuel. « Mais tout cela sans savoir ce que ces organisations impliquent en pertes ou réintégrations de postes, ni en roulements. »
Force ouvrière, qui appelait au débrayage jeudi 16 novembre 2023, dénonce « un manque de transparence de la part de la direction » et demande « un vrai dialogue social ».
Le syndicat n’écarte pas l’idée de durcir le ton en termes de mouvement social.
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