Clohars-Carnoët-Ce jeune agriculteur et meunier a repris la ferme de ses grands-parents en Finistère(OF.fr-20/01/23)

Simon Letourneux, agriculteur à Kerguilan, propose désormais une vente directe de farine et huile de colza tous les jeudis, de 16 h 30 à 18 h 30, à la boutique de la ferme, à Clohars-Carnoët (Finistère)

La Bleud, farine en breton, c’est le nom de la meunerie paysanne et locale tenue par Simon Letourneux depuis 2021. À Clohars-Carnoët (Finistère), le jeune agriculteur cultive ses céréales (blé, sarrasin, et bientôt seigle), avant de les transformer en farine, grâce à son moulin à meule de pierre. Il cultive également du colza afin de produire de l’huile, également en vente.

Simon Letourneux est agriculteur à Kerguilan, à Clohars-Carnoët (Finistère), où il fait de grandes cultures de céréales, en conversion vers l’agriculture biologique.

Des produits en vente directe

Installé depuis le printemps 2021 à la ferme de Kerguilan, qu’il partage avec la cidrerie de l’Apothicaire, Simon Letourneux met en place une vente directe à l’exploitation, de la farine de blé et de sarrasin, ainsi que de l’huile de colza, que j’ai fait presser chez un collègue. Tout est produit à la ferme, explique le jeune agriculteur, qui moud ses grains grâce à un moulin à meule de pierre. Il permet de préserver les nutriments de la farine et limite l’oxydation. Les céréales sont écrasées avec une meule de pierre en un seul passage, et tamisées ensuite dans la bluterie, et ensachées.

La gamme s’étendra bientôt, l’agriculteur ayant semé du seigle. Les céréales poussent dans les champs autour de la ferme. Le blé, culture d’hiver, a été semé en novembre, pour une récolte l’été. Le sarrasin en mai, pour une récolte en début d’automne. C’est ensuite trier, sécher et stocker à la ferme.

En cours de conversion du label Agriculture biologique

Ce sont ainsi 75 ha de culture qu’il gère pour le moment seul, dans l’exploitation familiale qu’il a repris en 2021. C’était la ferme de mes grands-parents maternels, qui a ensuite été reprise par mon oncle et ma tante qui y ont exercé. Ils avaient des vaches laitières, des cochons et des cultures.

Depuis cette transmission, Simon Letourneux cultive en bio. Mais il y a une période de conversion des terres de deux ans pour avoir le label AB. « J’ai lancé la conversion bio au moment de mon installation, donc je cultive aujourd’hui selon le cahier des charges bio. Je n’utilise ni engrais de synthèse, ni pesticides, détaille-t-il . La conversion des terres est censée durer deux ans, mais cela dure plutôt trois ans, selon le calendrier, car il faut semer en bio pour avoir la récolte correspondante. Quand on est en conversion, ce n’est pas un entre-deux où on peut utiliser un peu de pesticides : lorsque l’on débute la conversion, on respecte vraiment le cahier des charges bio. »

La vente directe a lieu tous les jeudis en période hivernale. Durant l’été, les ouvertures de la boutique se feront au même rythme que la cidrerie de l’Apothicaire. La farine est conditionnée en sacs de 1 kg ou 5 kg pour les particuliers. Le meunier propose également ses farines aux professionnels, crêpiers et boulangers, en sacs de 25 kg.

Contact : 06 48 22 39 37 ; contact@lableud.fr.

source: https://www.ouest-france.fr/bretagne/clohars-carnoet-29360/clohars-carnoet-agriculteur-et-meunier-il-a-repris-la-ferme-de-ses-grands-parents-69fcd0d4-98b7-11ed-89de-7320c1f0b76f

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