Un accord a été signé ce lundi 12 février 2024, entre la direction et les représentants du personnel dans le cadre de la cessation d’activités de l’armement thonier, basé à Concarneau (Finistère). Les salariés vont être licenciés.
Par Stéphanie HANCQ.
« On ne peut pas se réjouir car on perd tous notre emploi », confie Anthony Le Falcher, délégué syndical CGT et membre du CSE. Ce lundi 12 février 2024, la direction et les représentants du personnel ont conclu un accord dans le cadre de la cession d’activités de la compagnie de pêche de thon tropical Via Ocean, basée à Concarneau (Finistère).
En novembre, un projet de cessation définitive des activités de l’entreprise avait été annoncé, avec la mise en place d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE). Selon le plan proposé, la première moitié du personnel sera licenciée fin mars. L’autre s’occupera des bateaux et du personnel à bord jusqu’à la clôture définitive des activités, en juillet.
Conditions revues à la hausse
L’armement thonier emploie une cinquantaine de marins français, neuf sédentaires et une centaine de marins africains. Tous seront licenciés, malgré la mobilisation à Concarneau le 9 janvier dernier. « On a bien proposé des solutions de reprises, mais nous n’avons pas été entendus », regrette le syndicaliste. Un accord a finalement été signé après des semaines de négociation, « car les conditions de départ ont été revues à la hausse. On a par exemple trouvé des solutions acceptables pour les jeunes qui vont pouvoir reprendre des formations et pour ceux qui approchent de la retraite », indique Anthony Le Falcher.
L’accord doit désormais être validé par la Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DREETS). Les trois navires de l’armement (Via Alizé, Via Avenir et Via Mistral) seront quant à eux vendus.
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