Face au risque de coupures temporaires, pour cause de surchauffe du système électrique, les habitants sont prévoyants. Au magasin Decathlon de Brest (Finistère), une grande partie des réchauds gaz et lampes de poche ont trouvé preneur.
« C’est comme pour le papier toilette dans les supermarchés », remarque Enguerrand, vendeur principal du rayon randonnée au magasin Decathlon de Brest (Finistère), en désignant des rayonnages vides, vendredi 9 décembre 2022.
Comme lors du premier confinement, et ses razzias sur les pâtes et le papier hygiénique, trois articles sont particulièrement demandés depuis plusieurs jours, dans le magasin de sports et loisirs : « Les réchauds, les bouteilles de gaz et les lampes de poche. »
Vu les températures extérieures, ce n’est évidemment « pas pour faire du camping ». Le vendeur cite plutôt « la crainte des coupures ». La ruée sur ces articles est en effet concomitante avec l’annonce de possibles coupures temporaires et localisées, en cas de surchauffe du système électrique cet hiver.
« Surtout des anciens »
« À partir du moment où un reportage à la télé en parle, le lendemain, c’est dix coups de fil à l’ouverture du magasin. » Selon ce vendeur, « les gens ne s’affolent pas, mais ils se disent : au cas où. » Leur profil ? « Surtout des anciens. »
En cette veille de week-end, la totalité des réchauds d’entrée de gamme et les cartouches de gaz associées manquent à l’appel en rayon. Concernant les lampes de poche, ce sont les plus puissantes qui sont parties les premières. « Certains clients repartent donc avec quatre ou cinq petites. »
Face à cette forte demande, le magasin s’adapte. « On fait ce qu’il faut pour combler les trous. Notre boulot, c’est de donner au client ce qu’il lui faut. »
Auteur : Delphine VAN HAUWAERT.