Depuis le jeudi 18 janvier 2024, à 0 h, un peu plus d’une trentaine de salariés des services production, logistique et nettoyage, sur les 66 que compte l’usine Mademoiselle Desserts, située près de Brest, à Saint-Renan (Finistère), sont en grève. Ils demandent une augmentation générale de 200 € du salaire de base pour tous.
Depuis le jeudi 18 janvier 2024, à 0 h, un peu plus d’une trentaine de salariés des services production, logistique et nettoyage, sur les 66 que compte l’usine Mademoiselle Desserts, située près de Brest, à Saint-Renan (Finistère), sont en grève.
Le mouvement porte essentiellement sur des revendications salariales. Nous avons eu des réunions en décembre, dans le cadre des négociations annuelles obligatoires (NAO). Nous avons estimé que la proposition de la direction sur l’augmentation du salaire de base n’était pas suffisante et nous avons signé un procès-verbal de désaccord »,
explique Sophie Squiban, déléguée Force Ouvrière du personnel.
« + 3,7 % pour tous »
Les salariés mobilisés demandent une augmentation générale de 200 € du salaire de base pour tous. La direction propose des augmentations ciblées par catégories et niveaux par rapport à la grille de la convention professionnelle. Ce que nous refusons.
De son côté, Florent Isoard, directeur du site, a précisé. En 2023, nous avons augmenté spécifiquement les conducteurs de machines. Cependant, la grille salariale suit l’augmentation du Smic qui a été revalorisé deux fois. En 2022, la quasi-totalité des salariés a eu une augmentation de + 4,3 %. Lors des négociations salariales annuelles, en janvier 2023, les salaires ont également été augmentés de 6,3 % pour faire face à l’inflation. Le groupe estime que ce qui a été donné est correct. Pour une question de cohérence, nous ne pouvons pas donner 200 € aux salariés d’un seul site.
Le groupe Mademoiselle Desserts, dont le siège social est à Broons (Côtes-d’Armor), compte environ 1 800 salariés.
Les salariés grévistes ont été reçus ce lundi matin, par le directeur. Nous avons demandé +3,7 % pour tous et non pas 1,3 % comme il nous est proposé »,
a indiqué Sophie Squiban.
En attente d’une réponse de la part de la direction, ils ont pour l’instant reconduit le mouvement et sont restés mobilisés sur le site.
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