De la Bretagne à Paris, Greenpeace s’invite dans la crise agricole (OF.fr-22/02/24)

Des militants de Greenpeace se sont introduits sur le site du groupe Avril près de Rennes et ont démonté l’enseigne principale de l’entreprise.
Des militants de Greenpeace se sont introduits sur le site du groupe Avril près de Rennes et ont démonté l’enseigne principale de l’entreprise. | OUEST-FRANCE

De Lactalis à Leclerc en passant par Avril, Greenpeace a démonté plusieurs enseignes d’acteurs de « l’agro-business », notamment dans l’Ouest. L’ONG estime qu’ils sont en partie responsables de la crise que traversent les agriculteurs.

Par Claire ROBIN avec les rédactions d’Ouest-France.

Après les panneaux d’entrées de ville retournés, les enseignes déboulonnées. Jeudi 22 février 2024, une trentaine d’activistes de Greenpeace ont mené une action dans six villes de France, alors qu’il faisait encore nuit.

À quelques heures de l’ouverture du Salon de l’agriculture, l’association de protection de l’environnement veut dénoncer « les vrais coupables de l’impasse dans laquelle se trouve notre système agricole », à commencer par les industriels de « l’agrobusiness » . Bayer, numéro 1 mondial des semences et des pesticides a ainsi vu son logo démonté et remplacé par une banderole sur son site de Toury dans l’Eure-et-Loir, tout comme LDC, leader national de la volaille, dont le siège est à Sablé-sur-Sarthe.

De Lactalis à Avril

Dans le Calvados, les militants s’en sont pris au panneau d’un autre géant, celui de l’usine Lactalis-Nestlé de Lisieux. La grande distribution n’a pas été épargnée par les militants de l’ONG, qui ont aussi grimpé sur le toit du Leclerc de Landerneau dans le Finistère, berceau historique de l’enseigne.

Autre action de démontage à forte portée symbolique : celle menée sur le site d’Avril, leader des huiles et protéines végétales, à Bruz, près de Rennes. 

Le siège du groupe LDC, sans les trois lettres de son nom entre les logos Le Gaulois et Loué, à Sablé-sur-Sarthe. | OUEST-FRANCE

Ce groupe, qui a annoncé avoir porté plainte suite à cette intrusion, est en effet présidé par le céréalier Arnaud Rousseau, qui est également à la tête de la FNSEA. Pour Greenpeace, les mesures demandées par le syndicat majoritaire ces dernières semaines (et en partie obtenues depuis) « sont néfastes aussi bien pour l’environnement que pour la survie de l’agriculture » . Le siège parisien de la FNSEA a d’ailleurs lui aussi reçu de la visite et sa plaque a été démontée.

« Nous suivrons de très près les énièmes annonces qui seront faites au Salon », a prévenu Sandy Olivar Calvo, chargée de campagne agriculture à Greenpeace.

Source: https://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/de-la-bretagne-a-paris-greenpeace-sinvite-dans-la-crise-agricole-64676338-d1b3-11ee-a9bb-201f4dcb9795

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