Défense du droit de grève devant la sous-préfecture de Brest. ( LT.fr – 14/10/22 – 14h09)

Mobilisation dans le calme devant le portail vert refait à neuf de la sous-préfecture de Brest.
Mobilisation dans le calme devant le portail vert refait à neuf de la sous-préfecture de Brest. (Photo Le Télégramme / Stéphane Jézéquel)

Autour de 80 personnes se sont retrouvées ce vendredi midi à Brest (29), afin de défendre le droit de grève après les décisions de réquisition du personnel des raffineries et malgré une première condamnation de la France en 2010.

Rassemblement dans le calme, ce vendredi 14 octobre 2022 à midi, à Brest, devant les locaux de la sous-préfecture défendus par une dizaine de policiers en tenue de protection. À l’appel des syndicats CGT, FSU et Solidaires, 80 personnes ont réaffirmé leur attachement au droit de grève, en rappelant la condamnation de la France en 2010 sur le même sujet. Cela alors que du personnel des raffineries a été mobilisé sur réquisition du gouvernement.

Comme l’a rappelé l’Organisation internationale du travail (OIT), la réquisition ne doit concerner que les activités essentielles (véhicules sanitaires, de secours, de sécurité, etc.). « Toute réquisition s’écartant de ces activités essentielles est illégale », a résumé Olivier Cuzon, à l’origine de cette mobilisation intersyndicale.

« Pour nos syndicats, un gouvernement n’a pas à s’ériger en arbitre de la légitimité d’une grève, ni à se transformer en casseur de grève ! ».

« Une colère sociale plus que légitime »

« La colère sociale est plus que légitime alors que les actionnaires des groupes pétroliers se gavent de dividendes tandis que les travailleurs et travailleuses peinent à obtenir 5 ou 6 % d’augmentation de salaires, alors que tout augmente », terminait le syndicaliste avant d’être reçu, avec six autres, en sous-préfecture.

Trois syndicats, CGT, FSU et Solidaires, étaient reçus en sous-préfecture pour défendre le droit de grève.
Trois syndicats, CGT, FSU et Solidaires, étaient reçus en sous-préfecture pour défendre le droit de grève. (Photo Le Télégramme / Stéphane Jézéquel)

Source : Défense du droit de grève devant la sous-préfecture de Brest – Brest – Le Télégramme (letelegramme.fr)

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