Le mouvement social dure depuis mars 2022 : en désaccord avec Quimper Bretagne occidentale sur des questions liées à l’impact du chlore sur leur santé, les maîtres-nageurs ont plusieurs fois fait grève. La dernière a eu lieu en juin. La prochaine sera à partir de ce jeudi 8 décembre 2022. Les cours pour les scolaires devraient donc être impactés.
Pas assez de concertation ni d’avancées
Pourquoi ? Car le 20 juin, un Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) s’est tenu. Les maîtres-nageurs en ont eu le compte rendu en octobre. Les réponses apportées sont, pour eux, « insatisfaisantes ». « Et puis, rien ne se passe… », déplore Jean-Rieul Brusq, l’un des dix maîtres-nageurs quimpérois représentés par la CFTC (Confédération française des travailleurs chrétiens) et le Syndicat national professionnel des maîtres nageurs sauveteurs (SNPMNS). Pas assez d’avancées ni de concertation, à leurs yeux.
Huit points ont été évoqués en juin lors du CHSCT. Comme la tenue d’analyses chaque jour et leur inscription dans un cahier sanitaire ; or, ces analyses ne sont pas toutes consignées dans le même registre. Ou certains prélèvements effectués « en sous-sol et non dans les bassins », dénoncent les maîtres-nageurs. Autre exemple : si l’achat de matériel d’autoanalyses semble avoir été accueilli favorablement, ils constatent n’avoir rien reçu…
Un nouveau directeur depuis… aujourd’hui
Daniel Le Bigot, vice-président chargé des piscines, déplore la situation. Il rappelle que le directeur des sports n’est en poste que depuis quelques mois et que les piscines, qui n’avaient plus de directeur depuis six mois, en ont de nouveau un depuis… ce lundi 5 décembre. Il s’agit de Sylvain Crespin, « qui rencontrera les personnels la semaine prochaine ». « Sa première mission sera de faire le tour des procédures en cours et de corriger et compléter, s’il le faut, afin de répondre aux réglementations », ajoute Daniel Le Bigot en évoquant, par exemple, le cahier sanitaire ou la possibilité de réaliser les prélèvements dans les bassins.
Rosemarie DUGUEN