DONGES, NORMANDIE, LAVERA, GRAVENCHON, LA MEDE… VERS L’ARRET TOTAL DES RAFFINERIES ? ( Unité CGT – 17/03/23 )

🔴 Du côté de la raffinerie/plateforme pétrochimique de Lavera, la CGT appelle à amplifier le rapport de force et arrêter les installations.

Comme la CGT du site l’explique : “tout porte à croire que lundi, les 3 plus grosses raffineries française seront bel et bien à l’arrêt”.

La raffinerie Total La Mède est pour sa part déjà à l’arrêt.

A l’appel de la CGT, les salariés de la raffinerie de Normandie s’apprêtent à durcir le mouvement de grève, après l’utilisation du 49.3. L’arrêt total de la raffinerie est en débat.

La raffinerie de Gravenchon, suite à la grève du dépôt pétrolier de la CIM, sera bientôt en arrêt total, car, il ne reste que 96h de brut avant arrêt complet des distillations de brut qui conduiront rapidement l’arrêt de la raffinerie

À Donges, la raffinerie TotalEnergies, à l’arrêt depuis le 6 mars. À Montoir-de-Bretagne, le grand terminal méthanier Elengy du port de Nantes – Saint-Nazaire, ainsi que la centrale thermique, sont aussi en grève. Le dépôt de carburant SFDM appartenant à l’Etat, situé sur une partie du port, a aussi été bloqué par des barricades.

Par ailleurs, et pour compléter ce tour d’horizon sur les grèves en cours dans le pétrole : si les raffineries sont une donnée structurante, il ne faut pas oublier la logistique et les dépots pétroliers et les terminaux méthaniers (entre autres).

Partout en France, d’autres sites méthaniers, comme celui d’Elengy à Fos-sur-Mer, ou plusieurs gigantesques dépots pétroliers, sont également en grève. Au Havre, la Compagnie industrielle maritime (CIM), qui alimente en pétrole brut la raffinerie de Normandie (Total), celle de Gravenchon (Exxon) ainsi que les aéroports parisiens en kérosène, est également en grève.

Enfin, depuis le début du mouvement, et avec une très forte impulsion CGT, des blocages sont organisées pour perturber les flux.

🔴 Rappelons aussi que les industries pétrolière, pétrochimiques et sont liées entre elles. L’action des travailleurs du pétrole a un impact sur le secteur pétrochimique et réciproquement. La paralysie peut être rapide, et totale.

L’appel à la grève reconductible dans l’ensemble des industries chimiques, même sous des modalités différentes a donc un impact global immense.

Et cet impact vient s’ajouter aux entrées en grèves massives, et notamment reconductibles de secteurs entiers, en particulier l’énergie, les transports urbains et ferroviaires, les ports et docks, la collecte des déchets, les centres de tri des incinérateurs.

Il n’y a qu’ainsi, tous et toutes ensemble, et en même temps, et le temps qu’il le faudra, même en impactant différemment l’économie, que nous pourrons désorganiser l’économie, la disloquer totalement. Et imposer un autre choix de société.

🔴 Que chacun et chacune mesure sa force, à la fois individuellement en tant que travailleurs et travailleuse, et collectivement avec tous ceux et celles qui produisent les richesses de ce pays et qui non seulement refusent la réforme des retraites, mais veut, maintenant, “tout reprendre”.

Soyons au rendez-vous et acteurs de la victoire !

PAR L’USAGE INFLEXIBLE DE LA GRÈVE, BLOQUONS L’ÉCONOMIE POUR GAGNER !

Source : Unité CGT | Facebook

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