Vendredi 24 juin 2022, de 11 h à 14 h, jour de l’assemblée générale du groupe Cooperl, les salariés du site d’Ergué-Gabéric (Finistère) ont manifesté leur mécontentement quant à leur pouvoir d’achat en berne.
« Nous débrayons pour demander une revalorisation de nos salaires afin de pouvoir vivre décemment. Tout augmente : les carburants, l’alimentation, les énergies. Nous avons obtenu, lors des négociations de mars 2022, une hausse de 1,2 %. Et en juin, on nous a versé 30 € d’intéressements sur les bénéfices. Mais ces sommes ont été totalement rattrapées par l’inflation », explique Jean-Simon Itarre, délégué syndical de la CFDT du site gabéricois de la Lampaulaise de Salaisons, une filiale du groupe Cooperl de Lamballe (Côtes-d’Armor). Sur le site de Lampaul-Guimiliau, environ deux cents salariés débraient.
« Nous demandons une revalorisation de nos salaires de 2,5 % »
À Ergué-Gabéric (Finistère) (105 salariés au total), la mobilisation est faible et seules deux lignes sont arrêtées sur les six. « Beaucoup ne peuvent se permettre de perdre encore plus d’argent en débrayant », ajoute le représentant du personnel.
À Ergué-Gabéric, les salariés ont plutôt choisi de privilégier le dialogue. « Nous ne voulons pas aller au conflit. Nous demandons une revalorisation de nos salaires de 2,5 %. » Pourtant, déplorent-ils, « la direction générale ne nous répond plus. Nous n’avons aucun retour de leur part. La seule réponse que nous avons eue, en mars, était négative. On nous a dit d’attendre attend les négociations de 2023 ! »